Artemare (Ain) : Reconstitution de l’accident qui a grièvement blessé un motard de la gendarmerie

maxnewsworldfour590122-3810902Reconstitution de l’accident sur la RD 904 entre Artemare et Culoz / © Laurent Thevenot / Photo PQR/ Le Progrès/ Max PPP

La justice a procédé sans tarder à la reconstitution de l’accident où un gendarme de 51 ans a été percuté par un motard lors d’un contrôle routier à Artemare (Ain) en avril dernier. Le pilote roulait sans permis. Il a fauché un gendarme qui a du être amputé d’une jambe. Et pris la fuite.

La justice entend manifestement aller vite. Et de toute évidence, les faits d’une extrême gravité sont caractérisés puisque le motard de la gendarmerie qui a été grièvement blessé dans l’accident a dû être amputé d’une jambe.

L’accident s’est produit mi-avril sur la départementale 904 entre Artemare et Culoz à l’occasion d’un contrôle routier opéré par la brigade motorisée de Belley. Alors qu’ils procèdent déjà à une première vérification, les motards de la route entendent un bolide arriver à vive allure. Comme il est d’usage, ils se postent sur la chaussée pour lui signifier de ralentir et de se ranger sur le bord de la route.

Mais le motard en excès de vitesse va poursuivre sa route, éviter un premier gendarme et percuter violemment le second, avant de prendre la fuite. Le gendarme est projeté en l’air et grièvement blessé aux deux jambes. Héliporté à l’hôpital Lyon sud, il devra être amputé de la jambe droite.

L’accident provoque une immense émotion. Il caractérise cette violence routière qui sévit au quotidien. Le préfet de l’Ain adressera d’ailleurs à cette occasion un message de soutien aux gendarmes particulièrement exposés dans leur lutte contre l’insécurité routière.

Moins de quatre mois après, la justice a donc procédé mercredi à la reconstitution de l’accident, affichant sa détermination. Elle entend instruire une affaire révélatrice d’un comportement irresponsable. Car comme souvent en pareil cas, le chauffard qui a voulu échapper au contrôle routier roulait sans permis et il avait déjà été poursuivi.

S’ il s’est rendu le soir-même aux gendarmes, il risque malgré tout une lourde peine de prison pour un délit routier en état de récidive et ayant entraîné une infirmité permanente sur un agent dépositaire de l’autorité publique.

Source : France TV Info

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