Après des plaintes d’usagers, gendarmerie et sûreté ferroviaire mobilisées à la gare

Alignés devant le quai, les jeunes passagers ont dû attendre que le chien spécialisé dans la détection de stupéfiants valide leur bagage avant de monter dans le train.  Photo Le DL/S.B.
Alignés devant le quai, les jeunes passagers ont dû attendre que le chien spécialisé dans la détection de stupéfiants valide leur bagage avant de monter dans le train. Photo Le DL/S.B.
Sourire aux lèvres, les collégiens et étudiants descendent des bus qui déversent les jeunes passagers et leurs bagages devant la gare de Groisy.L’humeur est joyeuse. Ce soir (vendredi), c’est les vacances. Quelques secondes plus tard, certains sourires se figent, alors que s’ouvrent les portes de la gare et qu’une vingtaine de gendarmes et d’agents de la sûreté ferroviaire en sortent pour contrôler les voyageurs.

« La sûreté ferroviaire a reçu plusieurs messages d’usagers dénonçant des dégradations ou des comportements inappropriés, explique le lieutenant François Trinquet, patron du peloton de surveillance et d’intervention (Psig) d’Annecy. Nous avons donc décidé d’organiser une opération commune, dans le cadre d’une réquisition officielle du procureur de la République. »

Une mesure qui permet aux forces de l’ordre de procéder à des fouilles, d’explorer les sacs et bagages.

Une opération spectaculaire, donc, d’autant que deux équipes cynophiles (un chien de défense de la sûreté ferroviaire et un chien stups/armes/billets de la gendarmerie) avaient été mobilisés. Pour les jeunes passagers, espérant que le militaire à quatre pattes ne sautille pas de joie après avoir flairé leur sac, le temps a parfois été long. Tous n’ont d’ailleurs pas réussi le test… Au final, les gendarmes ont effectué trois interpellations pour consommation de stupéfiants, ouvert une procédure pour recel de vol et interpellé un individu recherché faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire.

Plus que de tomber sur de grandes quantités de stupéfiants, il était important pour les agents SNCF comme pour les militaires de montrer qu’un contrôle pouvait survenir à tout moment, y compris sur les quais de la gare ou dans le train et qu’il valait mieux éviter de venir y faire des bêtises…

Source : Le Dauphiné

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