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Annie LACROIX-RIZ – LE RÔLE DE L’URSS DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE – 80 ans de la Victoire !

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Café marxiste

7 mai 2025 #guerremondiale #urss #barbarossa Annie LACROIX-RIZ est ancienne élève de l’École normale supérieure, et professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VII, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide. Parmi ses publications récentes figurent « Les Origines du plan Marshall : Le mythe de “l’aide” américaine » (2023) et « La non-épuration en France : de 1943 aux années 1950 » (2019).

A l’occasion du 80ème anniversaire de la victoire sur le nazisme, elle a donné cette conférence à l’invitation de la Maison russe des sciences et de la culture que nous remercions pour leur aimable autorisation.

Source : Youtube

Notice – Bilan de la Seconde Guerre mondiale
(en chiffres)

Pertes militaires :
Au total, selon les estimations, environ 17 877 000 de militaires sont morts sur les champs
de bataille européens, dont 10 774 000 du coté des alliés et 7 103 000 du coté des forces de
l’Axe.

Les tués de l’Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en
Europe,

ceux de la Wehrmacht 31%,

ceux du Royaume-Uni 1,8%,

ceux de la France 1,4%

et ceux de l’armée nord-américaine 1,3%.

Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3%, France 2.3% et Etats-Unis 2.2%).

Le total des pertes militaires seules de l’Allemagne et de l’Union soviétique réunies représentent 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.

Les pertes militaires du conflit germano-russe seul sont de 13 876 400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe

Source : CVCE.eu

5 Réponse(s) à "Annie LACROIX-RIZ – LE RÔLE DE L’URSS DANS LA SECONDE GUERRE MONDIALE – 80 ans de la Victoire !"

Kristian Carpenter dit :

12 mai 2025 à 18 h 32 min

« Quelques fois, je me dis quel aurait été le résultat géopolitique, en dehors bien sûr de toutes les théories qu’une ribambelle d’historiens a manifestées pour formater les générations d’après-guerre, si nous avions « laissé » les Allemands occuper nos territoires au-delà des prescriptions politiques entamées en coulisse par des pieds plats pour instaurer la Quatrième République sous un régime faussement parlementaire et autres règlements de comptes en tous genres ? Parler la langue de Goethe, jugée par le banc du roi et la cour ecclésiastique d’Angleterre, quand on sait ce qu’il en est aujourd’hui de cette englishness ? Sans parler des « fuites nazies » qui nous ont donné pas mal de Ursulas qui, sans vouloir être moqueur, signifie petite oursonne, ce qui devrait faire plaisir à M. Poutine ? Et de cette présence américanisée qui voulait là encore placer la France sous son administration et que M. Charles a refusée sans ménagement. Pour mon compte personnel, surtout en mon jeune âge avancé, je préfère les échecs plutôt que les dames ou le jeu de l’oie. Tout est une question d’éducation et de savoir-vivre ! «

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Freeman dit :

12 mai 2025 à 10 h 07 min

Après la guerre, découvrant l’étendue de la guerre froide matérialisée par Yalta plaçant toute une partie de l’Europe sous l’infernal joug communiste, Winston Churchill avait déclaré : »Nous avons tué le mauvais cochon ». Au lieu de déclarer la guerre à l’Allemagne, ce qui n’a sauvé la vie d’aucun polonais, il eut mieux valu laisser Hitler attaquer l’URSS et que ces deux monstres s’affaiblissent mutuellement car ensuite, après Stalingrad notamment, Hitler aurait eu moins d’appétit pour nous attaquer par son Blitzkrieg, nous qui n’étions pas prêts militairement. L’Allemagne nazie aurait été plus facile à vaincre et il y aurait eu bien moins de morts et de souffrances.

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Verso dit :

12 mai 2025 à 9 h 13 min

On peut louer la Russie aujourd´hui parmi les derniers remparts contre la folie meurtrière d´une secte se prétendant les « maîtres de l´univers »… Mais de là glorifier le régime mis en place par les adorateurs du mammon… C´est non !

Faut-il s´étonner de l´engouement de Annie Lacroix-Riz d’origine juive polonaise et lithuanienne pour le communisme, sachant que cette idéologie est sortie tout droit du chapeau d´un converti et héritier d´une famille de rabbins, Karl Marx ? Finalement, ne fait-elle pas partie de la famille ?

Dossier spécial E&R – Hitler a-t-il sauvé l’Europe du stalinisme ?

L’explication donnée par les vaincus était toute différente. Le 11 décembre 1941, Adolf Hitler justifiait sa décision devant les députés du Reichstag. Dès 1940, dit-il, il avait compris que l’URSS attendait que l’Allemagne s’affaiblisse sur le front de l’Ouest pour l’attaquer. Au printemps 1941, ayant acquis la certitude que l’Armée rouge, massée en position offensive le long de sa frontière ouest, se préparait à envahir l’Allemagne et ses alliés d’un jour à l’autre, il n’avait pas eu d’autre choix que de devancer cette invasion imminente pour vaincre l’ennemi sur son propre sol. S’il ne l’avait pas fait, l’Allemagne et probablement l’Europe entière seraient tombées sous le joug stalinien. Voici un extrait de son discours (disponible ici) :

« Seul un aveugle pouvait ne pas voir qu’un mouvement de forces d’une ampleur unique dans l’histoire mondiale s’accomplissait là. Et cela, non pas pour défendre quelque chose qui aurait été menacé, mais pour attaquer celui qui ne semblait plus être capable de se défendre…

« Tenant la Russie soviétique pour le pire danger, un danger mortel, non seulement pour l’Allemagne mais aussi pour l’Europe tout entière, je me suis résolu à donner moi-même le signal de l’attaque, si possible quelques jours avant que le conflit n’éclata. Nous avons maintenant un matériel authentique et vraiment écrasant qui prouve l’intention qu’avaient les Russes d’attaquer. Nous connaissions parfaitement aussi la date à laquelle cette attaque devait se produire. Mais toute l’étendue du danger, c’est peut-être maintenant seulement que nous en avons conscience et je ne puis que remercier Dieu de m’avoir donné l’inspiration au moment qui convenait et la force d’accomplir ce qui devait être accompli. C’est à cette faveur que non seulement des millions de soldats allemands doivent leur vie, mais l’Europe entière son existence. Nous pouvons bien le dire aujourd’hui, si cette vague de 20 000 chars de combat, de centaines de divisions, de dizaines de milliers de canons, accompagnés de plus de 10 000 avions avait déferlé à l’improviste sur l’Allemagne, l’Europe était perdue. »

La police incrimine les paysans indépendants, les koulaks. C’est ce qui motive le « Grand Tournant » de 1928. Les victimes de la collectivisation forcée, soit par exécution ou déportation, soit par la famine, sont estimées entre 10 et 16 millions. Pendant ce temps, Staline vendait à l’étranger (à qui ?) en moyenne 5 millions de tonnes de grains chaque année pour financer son armement.

Le Komintern, fondé à Moscou en 1919, a pour but d’établir une révolution mondiale permanente « pour combattre par tous les moyens disponibles, y compris la force armée, dans le but de renverser la bourgeoisie internationale et créer une République soviétique internationale comme étape de transition vers l’abolition complète de l’État ». En 1921, l’emblème du Komintern, un globe dominé par le marteau et la faucille, sera intégré dans l’étendard de l’Union des républiques socialistes soviétiques, dont la déclaration de fondation indique qu’elle est destinée à s’étendre à la terre entière.

L’agenda de Staline est parfaitement au point. En 1941 ou 42, si tout se passe comme il le veut, il aura l’armée la plus puissante du monde, et la guerre aura saigné à blanc tous les « pays capitalistes », qui ne pourront résister à sa grande offensive…
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Dossier-special-E-R-Hitler-a-t-il-sauve-l-Europe-du-stalinisme-59838.html

Bilan de la Seconde Guerre mondiale (en chiffres)
Russie : 21 100 000 morts… Comment cela est-il possible ? Diviser ce chiffre au moins par six, et vous obtiendrez le bon nombre… Par contre le nombre de militaires et civils allemands victimes de cette guerre est bien supérieur à 9 128 000, chiffre qui correspondrait déjà aux civils chassés de leurs terres ancestrales (env. 15 millions) dans l´est…

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Hedon dit :

12 mai 2025 à 8 h 26 min

Si les Russkofs n’étaient pas là !
Vous seriez tous en Germanie !
À fabriquer je ne sais quoi .
À saluer je ne sais qui…

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1. Thierry Theller dit :
  
  12 mai 2025 à 17 h 03 min
  
  @Hedon dit : Si les Russkofs n’étaient pas là ! Vous seriez tous en Germanie !
  À fabriquer je ne sais quoi . À saluer je ne sais qui…
  
  En effet, plus que probable… Pour ne pas dire indéniable.
  
  Répondre

Notice – Bilan de la Seconde Guerre mondiale(en chiffres)

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Notice – Bilan de la Seconde Guerre mondiale
(en chiffres)