Anne-Charlotte Toneguzzo, nouvelle intervenante sociale en gendarmerie

Anne-Charlotte Toneguzzo a notamment été gendarme adjoint pendant deux ans et possède un diplôme de travailleur sociale.
Anne-Charlotte Toneguzzo a notamment été gendarme adjoint pendant deux ans et possède un diplôme de travailleur sociale.

Outre la médiatrice de rue, le CISPD se dote d’une seconde nouvelle tête avec l’arrivée d’Anne-Charlotte Toneguzzo en tant que nouvelle intervenante sociale en gendarmerie. Celle-ci succède à Sylvia Cocide et a un rôle totalement différent de celui de la médiatrice. L’intervenante vient ainsi en soutien des services de gendarmerie en aiguillant victimes ou auteurs d’infractions. Elle leur apporte une aide, en facilitant notamment l’accès aux services sociaux ou aux services du droit.

L’intervenante peut proposer des entretiens individuels dans les locaux des brigades de gendarmerie situées sur les territoires des Vertes collines du Saint-Polois et de la Région de Frévent mais intervient aussi à domicile. La gendarmerie, Anne-Charlotte Toneguzzo connaît. Et pour cause… «  J’ai été gendarme adjoint pendant deux ans.  » Et par la suite, celle-ci a suivi une formation de conseillère en économie familiale. «  J’ai un diplôme de travailleur social.  » Une double casquette, donc, qui colle parfaitement au poste. «  C’est un correspondant utile et nécessaire pour la gendarmerie, note le chef d’escadron Jean-François Perreaux, qui commande la compagnie de gendarmerie de Saint-Pol. Elle donne une orientation sociale et adaptée aux différentes situations. Et puis elle connaît le fonctionnement interne de l’institution, c’est un gros avantage. »

Bilan 2015

L’an dernier, l’intervenante sociale en gendarmerie a tenu près de 800 heures de permanences, soit 230 demi-journées. Près de 214 situations familiales ont été traîtées et 133 personnes ont été reçues, dans les brigades ou lors de visites à domicile. Les violences conjugales ou intrafamiliales représentent 46,4 % de l’activité. La protection de l’enfance a aussi une part importante dans les interventions avec 32,7 % de l’activité. Le reste des interventions concerne des situations de détresse sociale provenant de difficultés financières, conduites addictives, tentatives de suicide, agressions sexuelles, etc.

Source : La Voix du Nord

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