Alençon. L’accident mortel mène les gendarmes à un trafic de stupéfiants

En épluchant le téléphone portable d’une des victimes, les enquêteurs ont découvert des messages sans équivoque. Deux hommes ont été interpellés ce lundi 2 décembre 2019. Ils seront jugés en janvier 2020.

Les gendarmes ont interpellé un homme, lundi 2 décembre, dans une habitation d’Alençon.
Les gendarmes ont interpellé un homme, lundi 2 décembre, dans une habitation d’Alençon. | OUEST-FRANCE
Ce lundi 2 décembre, peu après 6 h du matin. Quarante gendarmes, dont des renforts des brigades d’Argentan et Mamers, se présentent simultanément dans deux habitations, dans le centre-ville d’Alençon et à Champfleur (Sarthe). Deux hommes, de 22 et 46 ans, sont interpellés et placés en garde à vue.À leur domicile, les militaires découvrent de la cocaïne, de l’héroïne et une forte somme d’argent. Un véhicule Renault Mégane est saisi. Un troisième homme est toujours activement recherché.

Le coup de filet est le résultat de cinq mois d’enquête : samedi 6 juillet, vers 4 h 30 du matin, une voiture fait une sortie de route, à Essay. Deux hommes sont tués dans l’accident. Selon la procédure, un contrôle d’alcoolémie et de stupéfiants est opéré sur le conducteur. Les résultats sont positifs, les enquêteurs poussent leurs investigations.

Placés en détention provisoire

En analysant le téléphone portable du défunt, ils découvrent des messages faisant état d’une dette de drogue. Écoutes téléphoniques et surveillance physique permettent de remonter jusqu’aux suspects interpellés lundi. Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir étendu leur trafic à Alençon et les communes périphériques.

Les deux hommes, connus des forces de police et de gendarmerie, ont été présentés en comparution immédiate, ce mercredi 4 décembre, au tribunal d’Alençon. Ils sont poursuivis pour usage illicite, détention, acquisition non autorisée, transport non autorisé et offre ou cession non autorisée de stupéfiants.

Ayant sollicité un délai afin de préparer leur défense, ils seront jugés vendredi 3 janvier 2020. Ils ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement.

Source : Ouest-France

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