Affaires maritimes. Opération « coup de frein » en mer

4006222_440x330pLes affaires maritimes ne manquent pas de rappeler aux plaisanciers qu’il faut être en mesure d’alerter le numéro d’appel d’urgence196 ou le canal 16 de la VHF et recommandent d’appliquer les règles applicables à la navigation de plaisance mentionnées dans le texte de référence, la Division 240.

Dimanche, l’unité littorale des affaires maritimes du Morbihan, la brigade nautique de gendarmerie de Quiberon et la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime lorientaise ont parcouru toute la journée les eaux du golfe. Le but ? Sensibiliser les plaisanciers à la sécurité nautique et rappeler les règles d’usage.

La fête des pères, le crachin breton et les matchs de la coupe du monde de foot n’ont pas eu raison de la campagne de sécurité des activités loisirs nautiques, menée toute la journée de dimanche, sur les côtes du département. L’unité littorale des affaires maritimes du Morbihan, la brigade nautique de gendarmerie de Quiberon et la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime lorientaise ont sillonné, dès potron-minet jusque vers 19 h, les eaux du golfe jusqu’à la rade de Lorient, pour sensibiliser les plaisanciers.

 

 

Vitesse règlementée et équipement de sécurité obligatoire

 

« La vitesse excessive et l’absence de matériel de sécurité obligatoire constituent la majorité des négligences qui mettent en danger les usagers », déplore Pierre-Yves Morvan, patron de l’unité littorale des affaires maritimes du département. Et même si, au cours de ce 17 juin, l’objectif était surtout de faire acte de pédagogie, avec ses collègues Bertrand Maillard et Matthieu Le Guern, il a dû verbaliser un plaisancier ayant franchi les 35 nœuds dans le golfe du Morbihan.

Pour rappel, la réglementation impose cinq nœuds (environ 9,26 km/h) dans la bande des 300 mètres du rivage et dix nœuds au-delà. La suspension du permis par les agents de l’État est immédiate et coercitive en cas de transgression.

Les contrôles du permis de navigation à moteur, de la carte de circulation du bateau de plaisance, du nombre de brassières en fonction de celui des passagers, d’un moyen de repérage lumineux et d’une écope ont constitué les demandes constantes, pédagogiques, mais fermes des agents de contrôle pendant toute cette opération « coup de frein ».

 

Une hausse des décès en mer

 

« Ces actions de contrôle vont perdurer tout au long de la saison lors de trois autres opérations similaires mais qui seront plus répressives », ont assuré les agents de l’unité des affaires maritimes, au regard des 39 décès sur la façade atlantique en 2017 au lieu des 25 déplorés l’année précédente.

Un bilan qui s’explique essentiellement par le manque de formation et d’entraînement des plaisanciers, mais aussi par la méconnaissance des prévisions météorologiques, des phénomènes de marées, des mesures d’alerte et de sécurité précitées.
Pratique

Information sur la réglementation de plaisance : https://www.legisplaisance.fr/division240/

Source : Le Télégramme

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