Affaire Theo Luhaka : un matraquage médiatique qui restera dans les annales

Le cas de l’affaire impliquant un équipage de police à Aulnay-Sous-Bois ayant interpellé un individu grièvement blessé au niveau du rectum et de l’hystérie collective qui s’est installée autour de ce cas d’espèce est symptomatique de l’état de déliquescence de notre société où les valeurs inversées sont désormais la norme.

Théo Luhaka, auteur ou victime ?

En effet, à peine révélée, l’information selon laquelle le jeune Theo aurait été violé par un policier en service s’est répandue comme une traînée de poudre, et le maire d’Aulnay-Sous-Bois (Bruno Beschizza) ne tarda pas à y mettre une étincelle en prenant immédiatement et clairement position en faveur de son administré sans nuance aucune, allant jusqu’à s’indigner de l’éventualité d’un abandon de la qualification de viol par le parquet. Une attitude particulièrement irresponsable de la part d’un ancien policier, qui ne peut ignorer les difficultés rencontrées par les forces de l’ordre sur le terrain.

Théo_beschizza

Réaction de Bruno Beschizza, ancien policier, maire d’Aulnay ss Bois

Les médias se sont aussitôt emparé de l’affaire, et alors même que l’enquête suivait son cours, ont présenté les faits sous le seul angle de la version du prénommé Theo, et de la nature de sa blessure comme étant la preuve formelle du viol dont il aurait été victime.

Le président de la République en personne s’est rendu au chevet de l’intéressé, prenant ainsi position pour l’une des parties sans attendre les résultats de l’enquête, jetant ainsi le discrédit sur l’institution policière.

Le président de la République au chevet de Theo

De rumeurs en récupérations politiques, ponctuées par la réception des sempiternelles associations dites « anti-racistes » à Matignon, l’affaire était entendue : un jeune noir a été violé par un policier blanc. C’est l’apartheid. Le racisme institutionnel incarné. La preuve de la persécution des minorités par le diable blanc, au point qu’il est curieux que le candidat Emmanuel Macron n’ait pas encore proposé que la France présente ses excuses pour cet acte de barbarie, ce crime contre l’humanité.

Des personnalités du showbiz se sont empressées de soutenir Theo, qui sera défendu par le ténor du barreau Me Eric Dupont Moretti, dont l’amour acharné pour l’institution policière est peu connu, et qui voit là l’occasion rêvée de se faire une publicité non négligeable.

Manifestations de l’extrême gauche et des jeunes « défavorisés » en profitant pour casser tout ce qu’ils trouvent comme à leur habitude au slogan de « police, violeurs assassins » sont venus apporter la touche finale de cette mayonnaise tombant à point nommé pour remobiliser l’électorat d’une gauche en perte de vitesse à la veille des échéances électorales.

Et la vérité dans tout cela ? D’aucuns diront que c’est un point de détail, mais comme je suis du genre pointilleux et ai la culture du doute (le syndrôme des enquêteurs), j’ai comme beaucoup cherché à comprendre le pourquoi du comment, ce qui est déjà une forme de dissidence dans notre pays.

Rendu public par le journal Le Point, le rapport de l’Inspection Générale de la Police Nationale (peu encline à couvrir les bavures réelles ou supposées des fonctionnaires de police), permet d’établir que la version développée par les policiers entendus aussitôt après les faits et l’exploitation des images de la vidéosurveillance de la ville d’Aulnay Sous Bois coïncident en tous points.

A contrario, la version du nommé Theo Luhaka, affirmant qu’un policier lui a volontairement baissé son pantalon pour lui introduire tout aussi volontairement sa matraque dans l’anus, est clairement infirmée par les enregistrements.

Par ailleurs, il est établi que le gentil Theo a porté des coups aux fonctionnaires de police, commettant ainsi le délit justifiant l’usage de la force en vue de son interpellation et de sa conduite au poste, ce que les policiers ont (visiblement non sans mal), fini par réussir. En d’autre termes, ils n’ont fait que leur travail.

Comment dès lors le nommé Theo a-t-il pu être blessé grièvement à l’anus, au point de devoir être opéré et hospitalisé ? C’est là que le bât blesse, si vous me passez l’expression. Et c’est là surtout qu’il convient d’être on ne peut plus prudent.

Afin de pouvoir être habilité au port de la matraque télescopique, en dotation individuelle dans la police nationale, les policiers doivent passer un stage de formation intensive sur une semaine et réussir un examen. Au cours de ce stage, les techniques enseignées comprennent l’emploi de cette arme non létale sur différentes parties du corps, dont le bas du dos et les membres inférieurs, y compris en utilisant des points de pression.

Il apparaît que c’est en employant l’une de ces techniques que le fonctionnaire porteur de la matraque télescopique a occasionné les blessures, probablement au moment où le nommé Théo qui se rebellait énergiquement a fini par être plaqué au sol par les policiers, permettant ainsi et enfin son menottage, ce que les vidéos permettent d’établir.

Dans le feu de l’action, il est tout à fait possible que le policier ne se soit pas rendu compte de ce geste involontaire, comme il l’a affirmé au cours de son audition.

Quiconque est persuadé du contraire à ce stade de l’enquête est nécessairement ignorant de la réalité de ce qui peut se produire lorsqu’on tente de maîtriser un individu surexcité en situation d’urgence dans un quartier sensible, la rapidité de l’intervention conditionnant la sécurité de l’équipage.

Face à cette hypothèse, privilégiée par les enquêteurs de l’IGPN, Me Eric Dupont Moretti s’est empressé de déclarer à la presse que l’élément intentionnel n’importait pas dans la qualification criminelle de viol, dès lors que la motivation sexuelle n’excusait pas la pénétration.

On reconnait là la gouaille de l’homme de robe qui chevauche le destrier de la Justice, code pénal à la main, mais qui fait doucement ricaner les juristes et les pénalistes qui auront compris que c’est de l’intention coupable liée à la pénétration dont il est question, et non de l’intention sexuelle de celle-ci.

Vous l’aurez compris, la vérité est parfois plus complexe qu’elle n’y parait, et les seuls éléments indubitables qui apparaissent aujourd’hui au grand jour et en toute objectivité est que Théo Luhaka a menti, et qu’il a commis des violences à l’encontre des fonctionnaires de police qui ont agi dans le cadre de la Loi.

Gageons que l’enquête permettra d’apporter clairement les réponses concernant la gravité de ses blessures, ce qui, dans un contexte de parti pris impliquant jusqu’au chef de l’Etat sur fond de nécessité d’apaiser la chienlit, n’est pas garanti.

Par ailleurs, il convient de rappeler que l’Etat a le devoir et l’obligation de protéger ses agents, et qu’il est particulièrement étonnant d’apprendre que les coordonnées du policier mis en examen pour viol ont été communiquées à des journalistes de France télévision, comme le prouve cette interview non souhaitée :

Lecteur vidéo
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Soutien aux policiers et à leurs familles.

Sébastien JALLAMION

Source : Riposte LaIque

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