Affaire des Mutuelles de Bretagne : ce qu’a dit Richard Ferrand aux juges
Le président de l’Assemblée nationale, mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », est soupçonné d’avoir facilité l’achat d’un local par sa compagne et sa location par le réseau.
Si l’instruction reste en cours, le travail d’investigation des trois juges lillois chargés du dossier est terminé. Le Monde a eu accès à l’enquête, conduite dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en janvier 2018 à la demande du Parquet national financier (PNF).
Impliqué personnellement et à de multiples niveaux
Certes, le débat reste vif en droit pour savoir si les Mutuelles exercent des missions de service public, fait indispensable pour que le délit de prise illégale d’intérêts s’applique, ou plutôt d’intérêt général. Mais cette enquête confirme en tout point ce qu’avait déjà montré une première enquête préliminaire, classée sans suite à Brest en 2017, avant que la procédure soit relancée par l’association anticorruption Anticor : Richard Ferrand s’est impliqué personnellement, et à de multiples niveaux, pour mener à bien l’opération immobilière contestée.
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