Actualité Justice Affaire Maëlys : des bénévoles mènent l’enquête, les gendarmes agacés

Parallèlement à l’enquête de la gendarmerie, un collectif organise des battues pour trouver des indices sur la disparition de la fillette, relate BFM TV.

Un collectif de bénévoles ratisse la région de Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

Cinq mois après la disparition de Maëlys, les recherches continuent. L’enquête de la gendarmerie suit son cours, et parallèlement, des bénévoles continuent de se mobiliser. Plusieurs personnes, réunies en un collectif, organisent des battues dans la région, passant au peigne fin les endroits où Nordahl Lelandais, principal suspect dans l’enquête, allait régulièrement. D’après les informations de BFM TV, ces bénévoles, qui souhaitent rester anonymes, se seraient dernièrement intéressés au col du Banchet, en Savoie. C’est à cet endroit qu’une vidéo montre l’ancien militaire s’amuser sur sa moto. Outre les effectifs sur le terrain, ce collectif isérois bénéficie également de moyens techniques importants.

Les bénévoles ont été rejoints par un pilote de drone qui les aide à quadriller la zone, faisant considérablement avancer les recherches au sol. Un outil dont la gendarmerie ne dispose pas dans le cadre de l’enquête. « Je survole une zone pour repérer les secteurs à l’avance, ça évite d’y aller à pied et ça fait gagner énormément de temps. Les gendarmes n’ont pas ce matériel encore, on est précurseur. Je fais ça aussi pour montrer que tout est possible », a expliqué le pilote de drone au micro de BFM TV.

Les craintes des enquêteurs

Si l’initiative peut paraître bienvenue, elle ne plaît pas à tout le monde. Et surtout pas aux enquêteurs chargés de l’affaire. En effet, les gendarmes craignent que l’équipe de bénévoles ne détruise d’éventuels indices. La petite Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier. Cinq mois plus tard, le principal suspect de l’enquête continue de nier son implication devant les enquêteurs, en dépit des éléments à charge qui pèsent sur son dossier.

Les recherches, « discrètes » selon Le Dauphiné Libéré, s’orientent maintenant autour du lac de La Thuile, un secteur montagneux à environ une heure de voiture de la commune de Pont-de-Beauvoisin, où a disparu la filette lors d’une soirée de mariage. C’est également à cet endroit qu’ont été découverts début janvier des ossements appartenant au caporal Arthur Noyer, disparu le 12 avril dernier et dont Nordahl Lelandais est soupçonné du meurtre.

Source : Le Point

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