A Libourne, ivres, ils s’en prennent à neuf gendarmes : huit mois ferme

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Après une soirée copieusement arrosée, deux hommes de 24 et 27 ans ont blessé plusieurs militaires lors de leur interpellation

Deux hommes de 27 et 24 ans, habitant Romagne et Grézillac, ont été condamnés vendredi soir à quinze mois de prison dont six avec sursis pour des violences à l’encontre de gendarmes. Les faits se sont déroulés sur le rond-point de la place des Martyrs de la résistance puis au sein de la brigade de gendarmerie de Libourne, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

C’est le Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) qui croise ce soir-là, vers minuit, le duo chahutant face à la gare, leur voiture garée portes ouvertes sur le rond-point. Ils flirtent alors avec les trois grammes d’alcool par litre de sang (leur dépistage relèvera un peu plus tard dans la nuit environ 2,5 g/litre de sang) après avoir enchaîné les débits de boissons.

Leur interpellation se passe mal, l’un des deux hommes agressant et mettant à terre un militaire, assez lucide pour désarmer son flash-ball et éviter un accident pendant que l’autre est contenu par les deux autres gendarmes. Les deux agités sont corpulents : l’un est boxeur, l’autre rugbyman.

Cinq gendarmes blessés

Au final, neuf gendarmes seront obligés d’intervenir pour transporter le duo vers la brigade de gendarmerie de Libourne, où, là encore, les violences vont se poursuivre. Cinq gendarmes seront blessés au total, dont l’un grièvement puisque victime d’une fracture à la main.

En comparution immédiate, vendredi soir, devant le tribunal correctionnel de Libourne, le procureur a requis trente mois de prison ferme et le mandat de dépôt pour les deux hommes, pères de famille et ayant un travail. Le duo, qui affiche un casier judiciaire vierge, a été condamné à quinze mois de prison dont six avec sursis et mise à l’épreuve, comprenant notamment une obligation de soins.

Ils devront en outre indemniser leurs victimes à l’issue d’une prochaine audience qui traitera les intérêts civils.

Source : Sud Ouest

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