À Beaupréau, la jeunesse en détresse accueillie dans l’ex-gendarmerie

Les responsables de l’association Aladin souhaitent une première installation rapide, car les demandes sont nombreuses.

Les responsables de l’association Aladin souhaitent une première installation rapide, car les demandes sont nombreuses. | Ouest-France

À Beaupréau, commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges, l’association angevine Aladin, qui œuvre à la protection de l’enfance, souhaite fonder une maison d’accueil de 33 places dans l’ancienne gendarmerie de la brigade territoriale. Une vingtaine d’emplois pour encadrer les jeunes y seront créés.

La brigade territoriale autonome de gendarmerie de Beaupréau-en-Mauges a quitté sa base de la rue de la Sablière, à Beaupréau, pour emménager dans une gendarmerie flambant neuve, le long de la départementale 952, au nord de la commune déléguée.

Dans ces locaux libérés, l’association angevine Aladin souhaite fonder une maison d’accueil, qui proposera 33 places.

Qu’est-ce que l’association Aladin ?

À l’origine, en 1963, sœur Marie de La Trinité fonde l’association Notre-Dame de Lourdes pour venir en aide aux familles défavorisées du quartier de la Doutre, à Angers.

Au fil du temps, l’association s’est développée en se concentrant sur l’accueil des fratries. C’est en 2000 qu’elle change de nom pour devenir Aladin.

Son objet vise la défense, la protection et la promotion des personnes, enfants, jeunes et adultes en difficulté à Angers, Baugé-en-Anjou et, désormais, Beaupréau-en-Mauges.

Quels profils seront accueillis ?

Dans un futur le plus proche possible, 19 places seront proposées pour 4-14 ans. Pour 14 autres places, jusqu’à 21 ans, quatre seront en accueil familial, cinq en service extérieur et cinq en placement éducatif à domicile. Tous ces jeunes sont confiés par les services de l’aide sociale à l’enfance.

Quelles seront ses missions ?

Cette maison doit assurer la protection des enfants, garantir leur sécurité matérielle et affective, soutenir leur éducation et accompagner leur développement.

Cela nécessite l’accueil des fratries, l’inscription de l’institution et des enfants dans la cité, le soutien du lien parental et du lien familial.

Comment les enfants seront accompagnés ?

Ce projet s’accompagne d’un recrutement de 21 personnes depuis le chef de service, les services psychologiques et éducatifs, les surveillants…

Comment s’organise le tout ?

Un foyer d’accueil collectif accueille 24 heures/24, avec des équipes pluridisciplinaires, dix jeunes pour une vie rythmée par leur scolarité. On distingue les 4-10 ans, les 11-14 ans et les 15-21 ans.

Un foyer est une unité insérée dans le tissu urbain, à proximité des lieux de scolarisation, de transport, de loisirs… pour favoriser l’insertion.

Renseignements : siège social de l’association Aladin, 102, rue de la Chalouère, à Angers. Tél. 02 41 34 82 11.

Source : Ouest-France

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