A Alexandre, mon compagnon d’armes,

Le général (2s) André Coustou s’adresse, en lettre ouverte, au capitaine Alexandre Juving-Brunet :

Général André Coustou

01/12/2022

A Alexandre, mon compagnon d’armes,

Depuis quelques jours, des bruits circulent au sujet d’une garde à vue dont serait l’objet l’ancien capitaine de gendarmerie Alexandre Juving-Brunet. Et maintenant, il serait même en détention provisoire à l’établissement pénitentiaire de Toulon-La Farlède. Mais jusqu’à ce jour, pas de déclaration d’autorités officielles, ni de lui-même ou de ses proches. Quelques ragots cependant avec l’étiquette de complotiste assénée par le média France-Bleue ou des informations données par Mike Borowski. Certains chefs d’accusation sont même distillés mais nous ne reviendrons pas dessus car rien d’officiel n’a été proclamé pour l’instant.

En revanche, dans « Le Courrier des Stratèges » du 30 novembre, Éric Verhaeghe produit un article dont on ne peut que saluer la modération et l’objectivité. Il n’en dénonce pas moins que « le secret de l’instruction a été violé ».

Qui est Alexandre Juving-Brunet et qu’a-t-il fait ?

Sorti très bien classé de sa promotion de Saint-Cyr, il a choisi la Gendarmerie dont il a démissionné quelques années plus tard lorsque, travaillant dans une unité collectant le renseignement, il a constaté que le fruit de son travail n’était pas suffisamment exploité par les échelons supérieurs. En clair, il a été scandalisé par la faillite du pouvoir et a choisi de partir plutôt que de cautionner un système qui ne travaillait pas au service du peuple. Pourtant, une voie royale lui était ouverte pourvu qu’il ne fît pas de vague. Après une expérience de quelques années de chef d’entreprise et aussi une formation à l’ESSEC, une des meilleures écoles de commerce, il s’est résolu à s’engager dans un combat pour la France. En effet, pour une vie apaisée sur cette terre, il lui paraissait incontournable que le peuple ne soit plus l’objet des injustices par lui constatées. En avril 2021, touché par la foi catholique, il tournait une page en posant un véritable acte de lèse-maçonnerie. A partir de là, sa motivation première l’engageait au service des autres, prenant des initiatives que lui permettaient son imagination et sa jeunesse avec l’audace et le courage qu’on lui connait.

Il se lançait même dans la bataille présidentielle, faisant le tour de France en camping-car en ne reculant devant aucun obstacle. Il voulut continuer à servir la France, avec son projet de Comités de Salut du Peuple (CSP) et de Franc-Libre, que toute personne de bon sens ne peut que cautionner. Il s’agit en effet de remplacer l’euro (dont de nombreux économistes annoncent l’effondrement) par une nouvelle monnaie, le franc-libre, totalement déconnecté du système actuel qui prive la France de sa souveraineté monétaire. A ce moment-là bien sûr, il s’attaquait à la toute- puissance qui dirige le monde et, de toute évidence, il visait juste puisqu’on veut aujourd’hui le neutraliser. Avec la monnaie qu’il a réussi à frapper (billets et pièces) ainsi que le projet de banque qui lui est dédiée, il a franchi la ligne rouge, ce qui ne lui est pas pardonné. Car la présomption d’innocence semble oubliée par les accusateurs en tous genres qui, au motif d’essayer de comprendre la raison de son incarcération, émettent des hypothèses qui sont peut-être plausibles, mais surtout à charge. Cependant, certains « éveillés » qui devaient le rencontrer le 30 novembre pour officialiser le Comité du salut du peuple de Saint-Malo, se sont réunis quand même pour bien marquer leur détermination à refuser la dictature d’un pouvoir qui ne cesse de trahir la France au profit d’intérêts européens ou globalistes dont on voit les résultats dans l’assiette encore trop pleine de nombreux Français pour qui la mal nommée crise sanitaire a été le révélateur de l’incurie de nos gouvernants autant que de la trahison de ces derniers envers le peuple français.

Aussi, quid de ce que l’avenir réserve à Alexandre, eût-il commis des erreurs ou même des fautes, ce qui n’est pas encore avéré, cher compagnon d’armes, quand un ami est dans la m… on ne l’abandonne pas.

Général (2S) André Coustou 

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