« Il y a une longue route devant toi, tu dois continuer d’avancer »

Clotilde nous a écrit il y a peu un article intitulé « Lettre ouverte à mes Concitoyens, à mes Compatriotes et à mes Amis« .

Cette lettre ouverte ayant été lue de très nombreuses fois, l’un de nos lecteurs lui fait une très belle réponse qui je pense amènera beaucoup d’entre nous à réfléchir et à se poser les bonnes questions.

On dit parfois de certaines personnes qu’elles foncent « sans se poser de questions », ou qu’elles « ne se posent pas de questions » et qu’elles font les choses.

D’autres par contre, ne savent pas si elles se posent les bonnes questions.

Merci à « Jean-Jacques » pour ce très bel écrit que nous partageons avec vous. (Il se reconnaitra)

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Bonjour Clotilde et merci de votre appel, de votre cri. Bel appel auquel je souscris pleinement. Non c’est non ! Hein les filles ! Le cri d’une mère, qui comme toutes les mères sont des tigresses avec leurs enfants. C’est simplement monstrueux ce que nous consentons à laisser faire à nos enfants. Monstrueux. Mais par peur de quoi en fait ?

Qu’est-ce qu’on est bien sur se site quand même ! On se croirait devant un bon feu de cheminée à y faire une bonne veillée, en toute amitié ! C’est si vrai, si essentiel…Juste se rappeler que nous toustes, comme dirait une mère de clan, sommes les enfants d’une même couvée, de toute éternité !
Et puis en ce jour où nous sommes censés célébrer, fêter que des nations ont su déposer les armes, mais hélas recommencer, et encore, et probablement pour très longtemps si nous n’osons dire non !

Je comprends si peu celui qui ne comprend que le compréhensible. “Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai moi-même falsifiées“  disait Churchill !

 

Nous avons laissé le pouvoir dans les mains de gens qui ont commencé par se tuer eux-mêmes, en se coupant de la vie. Prêts à toutes les tricheries, tous les mensonges, toutes les manipulations, toutes les violences, toutes les monstruosités.

Et puisqu’il est désormais admis que ceux qui savent lire ne serait-ce qu’un peu la science sont des complotistes, il faut juste dire qu’avec les mathématiques qui ne sont qu’un langage universel, n’importe qui peut dire et écrire aussi des grossièretés !

 

Le bateleur du tarot nous dit bien que le bas te leurre !
Il était très « rationnel » pour l’exemple, de donner des farines animales à des herbivores ! Sur le papier ça marche, pas dans la vraie vie.

 

S’entre-tuer serait génial ? Inventer des armes aussi, nous dit-on ? Si vis pacem, para bellum ! Que c’est bien bas, grossier tout ça !

 

Mais qui, au fond d’elle, de lui, peut bien avoir en-vie d’être d’un côté ou de l’autre du fusil ! Qui ? À qui, à quoi ça sert ? Tout ça pour de l’or, du diamant que dans les mains de quelques uns ? La partie de Monopoly est finie. Ils ont tout raflé. 0,01% de winners et 99,99% de losers il se dit.

 

Tout le monde sait que tout l’argent du monde, que ce soit en or, en diamant, en papier de ce que vous voudrez, en crypto-monnaie bientôt, ne vaut rien pour tout ce qui est essentiel. Rien, si ce n’est qu’en vouloir toujours plus.

 

Et si ça suffisait ces pitreries nauséabondes, toxiques des gouvernants. Doit-on demander à un tyran, par essence psychopathe, d’être moins tyran ? Voilà des ex-gosses capricieux, mal élevés parce que pas élevés parce que au ras des marécages. Mais enfin la guerre n’est pas un jeu. Ce n’est pas un jeu, la guerre !

 

Qui peut préférer à perpétuité la colère au rire ? N’y a-t’il pas un autre jeu à jouer dans cette grande cour de récréation. Un autre JE…

 

Depuis deux ans le jaune énerve vraiment ! Sans doute que nous pourrions passer au rouge, ou les deux. Pas un rouge d’étendard sanglant, « ils » n’attendent que ça de nous réprimer dans le sang.

 

Au cas où on finirait par comprendre que tout leur or, tout le pouvoir, c’est la sueur, c’est le sang, la vie de nos parents, de nos grands-parents, de nos arrières grands-parents…

 

Il est temps de retrouver notre esprit d’enfance comme savent si bien nous y inviter les Slava Polunin, les Fumagalli et tous ceux trop nombreux à citer. Je préfère cette « folie » un peu, beaucoup, passionnément déraisonnable  à entrer passagèrement dans leur monde, que d’entrer dans le monde totalement fou de ceux qui sont vraiment des psychopathes.

 

Car il y a bien une différence entre vivre dans le monde et vivre dans son monde !

 

Les gouvernants ont juste peur que nous n’ayons plus peur. Et la peur ne peut engendrer que de la violence, qui elle-même n’engendrera que de la violence…Perso, ras le bol des bains de sang. Laissons les dans leurs peurs. Leurs peurs ne méritent ni notre effroi, ni notre incompréhension, ni désir de vengeance, ni notre indignation, ni notre colère ! Car en fin de compte, après qui et quoi sommes nous en colère ? Contre nous-mêmes.

 

Colère de se faire avoir une fois de plus, comme au poker, par des bluffeurs ! Un bluff est un bluff point.
Oui à ce que la peur change de camp, mais uniquement si notre colère se transforme en courage de dire NON.

 

Osons mettre un nez rouge et rions, juste pour le plaisir de rire. Par pour se moquer des tyrans qui ne savent jouer qu’à ce jeu. Laissons les entre eux. C’est si communicatif le rire et si bon.

 

La France a souvent été un pays initiateur de changements. Tiens ! imagine comme dirait Lenon, que 5%, 10%, 15% des « losers » osent mettre un nez rouge, se le peindre en rouge et se mettent juste à rire, à juste oser rire ! Et alors ? Faire confiance à quelque chose qui n’a rien de logique, de normal, d’assuré, à quelque chose que l’on sent comme un parfum à peine perçu, et qui s’avère, dans sa fragilité même, plus convaincant, plus évident que les meilleures raisons du monde.

 

N’avez-vous jamais fait ces sortes d’incompréhensibles folies ? Ce sont souvent ces choses-là qui changent le cours d’une existence. Le seul risque sera de recevoir de ces 0,01% encore du mépris, d’être qualifié une fois de plus de complotiste et en plus d’irresponsable !

 

Mais qui laisse depuis si longtemps des responsabilités à de vrais irresponsables ? Nos rêves ne sont peut-être que des réalités endormies qui attendent d’être réveillées. Le merveilleux est peut-être de la vie véritable qu’il faudrait aider à éclore. Bref, nous avons besoin de jardiniers, en ces temps où tant de prophètes catastrophistes auto-proclamés bien trop rémunérés, nous font faire tant de souci.

Partisan du communisme, oui, certes, mais lequel ? Le communisme coercitif dans lequel nous vivons probablement depuis 7000 ans qui nous conduira d’ici peu au terminus, c’est à dire à reproduire complètement un modèle communiste chinois de gré ou de forces, au service de quelques oligarques tous milliardaires, ou le communisme non-coercitif dans lequel l’humanité a su vivre presque 700 000 mille ans nous disent les archéologues !

 

Cette hésitation, ce “peut-être” nous sont essentiels. Ils sont ce qui nous relie à l’enfance, à ce temps de tous les possibles où nous vivions encore au bord de l’océan de la mémoire. Nous n’étions pas encore partis, en ce temps-là, à la conquête de notre place dans le monde, on ne nous avait pas encore dit que la vie serait un combat, nous ne nous étions pas encore enfermés à double tour dans l’obligation d’être à la hauteur de modèles, de défis. Nous nous sommes éloignés de l’océan, nous l’avons perdu de vue.

 

Heureusement, il nous reste ce “peut-être” qui nous rattache encore à lui. Y revenir ? Oui, mais …. Mais avec ce que nous sommes devenus, avec ce que nous avons acquis de conscience, avec ce que nous avons appris de nos chemins. Retrouver l’esprit d’enfance ! Voilà bien un de ces sujets de conversation que l’on effleure parfois distraitement avant de soupirer que tout cela est bien gentil, bien joli mais ne résoudra pas nos problèmes. Qui sait ?

 

Nous ne pensons pas que nos enfants puissent nous instruire. Nous sommes attentifs à ce qu’ils font, nous sommes soucieux de leur santé, nous guettons les signes rassurants de leur éveil, nous les espérons intelligents, c’est-à-dire capables de digérer sans peines ce que nous-mêmes ou leurs maîtres leur donneront à absorber. Mais nous sommes convaincus, au fond, que nos enfants ne peuvent rien nous apprendre d’utile pour notre vie. Mon expérience de père et de grand-père, m’a appris qu’il est une sagesse propre à l’enfance, comme il en fut une longtemps cachée dans les plus vieux villages du monde.

 

Longtemps nous avons méprisé ces primitifs à demi-nus qui ne savaient pas ce que nous savons. Longtemps nous avons considérés que leurs chants, leurs paroles, les œuvres qu’ils mettaient au monde n’étaient pas plus que des curiosités indignes de notre culture, nous avaient obligés d’admettre de « doctes penseurs ».

 

Nous avons mis quelques siècles à leur consentir cette attentive amitié sans laquelle la vie ne peut être servie, oui, nous y avons mis le temps, mais nous y sommes parvenus. Pourquoi donc n’arriverions-nous pas à entendre, à écouter ce vieil Inconnu lointain et pourtant proche que l’on sent vivre là-bas, dans l’enfance ?

 

Nous avons un chemin qui peut nous conduire à lui, vous savez bien lequel, celui des clowns et de nos histoires séculaires mais enfantines, donc, façon de dire qu’elles n’ont rien qui puisse mobiliser notre intérêt. Et si justement les contes émerveillaient les enfants non point parce qu’ils sont naïfs et ignorants, mais parce qu’ils éveillent en eux, celui qui sait encore ce que nous avons oublié ? Et si les contes étaient des (r)éveilleurs d’un savoir impossible à dire autrement ?

 

Il est dit que sur un rocher, face aux vagues de l’océan, est le conteur de tous les âges. Il raconte indéfiniment toutes les histoires du monde, et l’océan l’écoute et ronronne à ses pieds. Il est dit aussi que cet homme est sacré, qu’on doit veiller sur lui, qu’on ne doit surtout pas interrompre ses contes, car si un jour quelqu’un le forçait à se taire et à quitter son roc, personne ne sait ce que ferait l’océan.

 

Il y aura un enfant, la mine sérieuse qui dira : “ Moi, je sais ce que ferait l’océan, il envahirait la terre.” Des “grands“  lui répondront qu’il ne faut pas voir les choses aussi tragiquement, que l’océan n’était peut-être pas aussi méchant qu’il le croit. Et si l’enfant rit et s’écrit : “ Oh non, ce ne serait pas par méchanceté, mais simplement pour retrouver son ami le conteur.” ?

Qui en restera stupide, vaguement honteux. Cet enfant sait, lui, à l’évidence, que l’océan est un être vivant, et donc qu’il ne pouvait avoir de plus vif désir que de retrouver la bonté de cette relation qui unit deux êtres dans un murmure de conte. Qui pour s’avouer bien pauvre face au rire de cet enfant, de n’avoir pu supposer qu’une guerre possible où il avait perçu un élan amoureux ?

 

Pas touche aux enfants, donc. Pas de masque !
Et si la Terre, l’Océan, les Arbres, les Montagnes nous aimaient plus que nous les aimons ? Et si ce que nous appelons avec un aveuglement misérable, notre “environnement”, toute cette vie qui est là, partout, n’espérait de nous qu’un signe, fût-il même de fourmi, pour que commence enfin non pas la tant redoutée et annoncée apocalypse, mais une inimaginable fête de retrouvailles ? Avez-vous pensé à cela ?

 

J’ai cette croyance, oui, que la Terre attend de ses enfants de tout âge qu’ils se soucient un peu d’elle, qu’ils lui parlent avec un minimum d’affection et de politesse. Y a-t-il quelque part un clown, un conte qui dise clairement cela ? Bien sûr, il y en a beaucoup. Que disait l’Ancêtre des Sioux quand il priait le Grand Esprit ? “ Protégez ma famille et protégez mes proches.”

 

Et savez vous qui était sa famille, qui étaient ses proches ? C’était tout ce qui vit dans le cercle du monde, ses frères humains, les bisons, les coyotes, ses cousins les oiseaux, les fourmis, les poux même, tout ce qui vole, saute, court, tout ce qui pousse aussi, les arbres, les herbes, les buissons.

 

Ce n’est qu’un virus, Clotilde. Pas bien méchant comme chacun le constate de ses yeux. Il n’y a qu’au poker ou on peut se coucher face à un bluff. Un jeu de dupe !

Au plaisir de vous avoir lu

Signé : RIEN

 

« RIEN » faisant suite à notre demande a préféré signer son texte par « RIEN ». A cet effet il partage avec nous tous cette image qui dit-il le représente le mieux.

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Afin de nous sortir un peu de ces moments terribles que nous vivons tous il nous invite à un moment de récréation en visionnant cette vidéo :

Snow Show – A teia de aranha gigante

 

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