Vols et route, priorités du gendarme

L’adjudant-chef Cousin et le chef d’escadron Weber.

L’adjudant-chef Cousin et le chef d’escadron Weber.
© Photo NR

Le chef d’escadron Emmanuel Weber a accueilli mercredi quelques retraités de la gendarmerie et des partenaires et élus pour l’inspection de la brigade de Bressuire dirigée par l’adjudant-chef Laurent Cousin. Ce temps d’échange a été l’occasion pour les deux militaires de dresser le bilan de l’année écoulée et de présenter les objectifs prioritaires à viser « en ne faisant pas forcément plus mais en le faisant mieux », comme aime à le rappeler le commandant Weber.
L’activité judiciaire sur Bressuire laisse apparaître une baisse de la délinquance générale de 9 % en 2017. Environ 65 % de l’activité concernait des atteintes aux biens. « Nous avons en moyenne un cambriolage par jour. Nous devons nous améliorer sur les vols, nous ne sommes pas assez bons là-dessus », insiste le chef d’escadron. « Pour y parvenir, il faudra maintenir l’existant, les surveillances générales, les enquêtes avec des moyens scientifiques qui augmentent mais surtout s’appuyer sur les yeux des autres en réinvestissant le terrain. »
En clair, il ne faut plus se contenter de passer en voiture mais il est nécessaire de s’arrêter pour aller au contact de la population et des élus. 40 % du gros millier d’interventions de l’année se sont passés de nuit, une proportion importante qui impacte le fonctionnement de la gendarmerie.
Insécurité routière, encore et toujours L’insécurité routière est la deuxième préoccupation principale. En 2017, les gendarmes de Bressuire sont intervenus 115 fois sur des accidents matériels et 12 fois sur des accidents corporels avec 12 blessés et un tué. « Cela reste toujours un drame absolu de voir quelqu’un qui décède sur la route », déplore le commandant de compagnie. Et l’année a très mal commencé puisqu’un accident mortel a déjà eu lieu sur la commune de Boismé, la gendarmerie étant elle-même endeuillée avec deux accidents mortels récents. « La vitesse est toujours un facteur aggravant, soit parce qu’elle est excessive, soit parce qu’elle est inadaptée aux conditions de circulation. »
La gendarmerie doit agir avec discernement, de façon efficace et crédible par de la sensibilisation et en portant son action répressive sur les gros excès de vitesse, l’alcool au volant, l’usage des stupéfiants et le respect des règles de priorité.

Source : La Nouvelle République

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