Viry-Châtillon. Le mari de la policière grièvement brûlée témoigne

Deux policiers étaient à bord de ce véhicule, cible d'un jet de cocktail Molotov le 8 octobre, à Viry-Châtillon.

Deux policiers étaient à bord de ce véhicule, cible d’un jet de cocktail Molotov le 8 octobre, à Viry-Châtillon. | AFP

Le mari de la policière gravement brûlée au visage et aux mains après le jet d’un cocktail Molotov, le 8 octobre, à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, raconte l’épreuve vécue par son épouse et comment cette dernière tache de se reconstruire.

L’époux de la policière grièvement brûlée à Viry-Châtillon, le 8 octobre, après avoir été la cible d’un cocktail Molotov, raconte le soir du drame et la lente convalescence de sa femme au micro de France 3.

Après avoir reçu un, puis deux parpaings, la policière s’est retrouvée sonnée aux côtés de son collègue dans leur véhicule de fonction qui prenait feu. « Ils ne savent pas comment ils sont sortis. La force, l’envie de vivre. Elle a dit à son collègue Vincent, ‘faut qu’on sorte’ », témoigne Jérôme, l’époux de Jenny.

« Il risque d’y avoir quelques greffes »

Sa compagne a été gravement brûlée, notamment au niveau du visage, des oreilles et des mains. « Physiquement, malheureusement elle est un peu marquée, rien d’irréversible apparemment mais il risque d’y avoir quelques greffes », précise Jérémy. « Rien de trop méchant par rapport à ce qu’il y a eu », tempère-t-il.

L’un des collègues de la femme, lui aussi gravement touché au visage et aux mains, est toujours hospitalisé à ce jour. Mercredi 19 octobre, son état était « plutôt en voie d’amélioration même si pour l’instant il faut rester très prudent », selon le patron de la police.

Le mari Jenny pense que son épouse retournera faire son métier : « Il y en a pour un moment, mais il n’y a pas de raison qu’elle ne reprenne pas son métier, elle l’adore. Maintenant, je ne peux pas avancer pour elle et on ne sait pas ce qui se passe dans six mois. »

Mais son conjoint a également précisé qu’une chose était sûre : la policière ne repartira pas à Paris.

Source : Ouest-France


Le témoignage du mari de Jenny, policière agressée à Viry-Châtillon

« Ils voulaient la tuer ». Le mari d’une policière agressée à Viry-Châtillon témoigne

Jenny, âgée de 39 ans, a été agressée avec trois de ses collègues à Viry-Châtillon. C’est le point de départ du mouvement de colère des policiers. Elle est originaire de Saint-Malo. Nous avons rencontré Jérôme, son mari.

Jenny, 39 ans, est sortie de l’hôpital mardi. Elle vient de rentrer près de Saint-Malo là où elle habite avec son époux et ses 3 enfants. Et où elle va continuer évidemment de recevoir des soins.

Le 10 octobre, le véhicule dans lequel elle se trouvait avec l’un de ses collègues a été attaqué à coups de cocktail Molotov et de parpaings à Viry-Châtillon dans l’Essonne. Son collègue, grièvement brûlé, a été placé en coma artificiel.

« Elle a reçu deux parpaings, un sur la tête, un sur l’arcade sourcillière. Ils essayaient de les assomer pour qu’ils brûlent vivants dans la voiture » témoigne Jérôme, le mari de Jenny, qui est brûlée aux mains et qui a eu besoin dix points de suture.

Source : FR3 Bretagne

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