VIDEO. Les gendarmes recherchent toujours Anaïs Guillaume

FROMY (08). La section de recherches de la gendarmerie de Reims a mené, mardi matin, des recherches dans des champs, un an après la disparition d’Anaïs Guillaume.

La section de recherches de la gendarmerie de Reims et une équipe cynophile ont continué les investigations.Aurélien Laudy

La section de recherches de la gendarmerie de Reims et une équipe cynophile ont continué les investigations.

Les services de gendarmerie ont procédé, mardi matin, à une opération de recherches sur la commune de Fromy, non loin de Margut, dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Anaïs Guillaume.

La section de recherches de Reims, assistée d’une équipe cynophile, a passé au peigne fin des parcelles de champs situées derrière la voie ferrée, face à la ferme du petit ami d’Anaïs à l’époque de sa disparition. Placés sous l’autorité du juge d’instruction Aurore Masson, les gendarmes ont quitté les lieux en fin de matinée, aux alentours de 11 h 45. Parallèlement, plusieurs auditions auraient été menées dans la journée.

Un an après les faits

Cette opération intervient presque un an jour pour jour après la disparition de la jeune fille, originaire de Blagny, survenue dans la nuit du 16 au 17 avril 2013, alors qu’elle quittait la ferme où elle travaillait, vers 4 h 30. Sa voiture avait été retrouvée brûlée deux jours plus tard en Belgique, dans les bois de Chameleux.

«  C’est rassurant de voir qu’ils cherchent toujours, a expliqué Fabrice Guillaume, le père d’Anaïs. Même si je crois qu’ils n’ont rien trouvé ce matin. » La famille de la disparue avait été prévenue le matin même par la gendarmerie des recherches menées à Fromy. «  Nous avons toujours pensé que c’était par là-bas qu’il fallait chercher, explique Fabrice Guillaume. En un an, les traces ont eu le temps de disparaître, mais les gendarmes ont de bons moyens techniques de nos jours. On garde toujours un espoir qu’ils la retrouvent. »

Espérant donner un nouveau souffle à l’enquête, la famille a contacté il y a peu le médiatique avocat Me Éric Dupond-Moretti. «  Il a étudié le dossier, précise Fabrice Guillaume. Il doit revenir vers nous et nous dire s’il accepte de le prendre. »

Source et video : L’Union Presse

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