Vaccination et ARN messager : petit guide pour débusquer les vrais charlatans

La bataille de l’ARN messager et de la vaccination par Pfizer commence. Elle donne lieu à une nouvelle hystérisation du débat par les élites parisiennes, où toute forme d’esprit critique, de doute, ou d’interrogation, donne lieu à un bannissement immédiat, au motif de complotisme ou de charlatanisme. Cette logique du clivage et du passage en force est la redite du débat sur l’hydroxychloroquine. Pourtant, quand on examine le dossier, on se demande qui sont vraiment les charlatans… Voici un petit argumentaire pour répondre aux accusations des idéologues de la part officielle et pour se sentir mieux dans ses baskets en restant un esprit indépendant des pressions.

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Les élites parisiennes remettent le couvert avec l’hystérisation du débat sur la vaccination, notamment avec l’ARN messager.  On sait quel modèle de société est supposé entrer au chausse-pied derrière cette stratégie visant à qualifier de complotiste toute voix exprimant le moindre doute : ah ! si le débat public pouvait se limiter à la lecture compassée de communiqués de presse produit par des comités scientifiques composés par le gouvernement dans une parfaite opacité, tout irait bien mieux. Si la démocratie et la liberté d’expression étaient abolies au profit d’un autoritarisme à la chinoise où les citoyens sont appelés à obéir sans se poser de questions, nous aurions fait un grand progrès vers la raison et la vérité.

Face au déluge de haine que des médecins chouchous du pouvoir comme Mathias Wargon font pleuvoir sur la liberté d’expression, voici un petit argumentaire pour se sentir confortables et se déculpabiliser de ne pas admettre sans réflexion critique les discours officiels aboyés par des commissaires politiques.

Argument n°1 : seuls des spécialistes du vaccin devraient avoir le droit de parole, ou l’éloge de Milgram

Tout le monde se souvient de l’expérience de Milgram où un imposteur en blouse blanche ordonne à un cobaye de tuer un participant à coup de décharges électriques. Toute l’expérience fonctionne sur la conviction que le cobaye a d’obéir à la science et à un médecin qui détient le savoir.

Ce que les Wargon et autres appellent de leurs voeux, c’est la généralisation et l’institutionnalisation de l’obéissance selon Milgram. Quelques personnes en blouse blanche vont décider pour nous et nous n’aurons plus ni choix ni responsabilité. Nous appliquerons sans nous poser de questions.

Au passage, on relèvera la profonde et dangereuse bêtise de ce type de modèle. Les élites parisiennes qui le prônent peuvent bien se déclarer intelligentes et mépriser le reste du monde qui ne partagent pas leur goût de la soumission, elles ne font qu’illustrer l’imposture qu’elles incarnent.

Pour être à l’aise dans la critique de cet éloge de Milgram, il faut rappeler que, il y a moins de six mois, les mêmes qui s’empressent d’acheter le vaccin Pfizer se sont empressés d’acheter à prix d’or le Remdesivir, présenté comme une solution fiable au contraire de l’hydroxychloroquine. Résultat : l’Union Européenne aurait gaspillé des dizaines de millions € pour rien, puisque le Remdesivir est officiellement déconseillé par l’OMS. Nous avons déjà rappelé la chronologie de ce scandale qui laisse à penser que la procédure d’achat communautaire soulève quand même de nombreuses questions…

On notera que la même procédure est désormais utilisée pour acheter les vaccins Pfizer. Elle est très bien décrite par le site très politiquement correct de la RTBF, qui oublie très opportunément de préciser combien cette procédure est peu sérieuse scientifiquement.

Les partisans de la méthode Milgram ont donc démontré ces derniers mois qu’ils sont de gros charlatans, tout à fait capables d’acheter à prix d’or des médicaments inutiles ou dangereux. L’absence de contrôle par le citoyen (pourtant sommé de financer l’opération de ces docteurs Folamour en culottes courtes) conduit à de vrais désastres sanitaires et financiers. Une fois de plus, selon le contrôle des médecins par la plèbe permet de remettre un peu de bon sens dans un océan d’hybris.

Argument n°2 : les sceptiques n’ont aucune preuve qui justifie leurs doutes, ou le renversement de la charge de la preuve

Dans cette argumentation totalement biaisée, on devrait par défaut admettre sans broncher les discours officiels sur les bienfaits du vaccin Pfizer, sauf à prouver que ce vaccin est dangereux par des études dûment documentées. Ce sophisme s’appelle le renversement de la charge de la preuve.

Premier point : si personne ne peut prouver que le vaccin Pfizer avec son ARN messager peut produire des effets secondaires graves à long terme, les partisans du vaccin ne peuvent pas non plus produire la preuve qu’il n’en comporte pas. Ce qui nous est demandé, incidemment, c’est d’admettre que, par principe, les partisans de Pfizer n’ont aucune preuve à apporter sur les bienfaits de ce vaccin (là aussi, comme le rappelle opportunément le site pro-vaccin de la RTBF, aucune donnée scientifique ne sera communiquée par les laboratoires sur les risques de leurs produits…), mais que les sceptiques eux, doivent prouver leurs dires. Deux poids deux mesures.

Petit problème : les spécialistes de la vaccination n’hésitent pas à dire qu’ils sont très dubitatifs. C’est par exemple le cas du très consensuel Eric Caumes, qui a déclaré son scepticisme sur France Inter, suscitant l’ire des Mathias et consorts. Mais nous avons aussi produit il y a quelques jours l’intervention officielle du docteur Fischer, chargé de piloter la vaccination, qui a fait la part belle aux doutes sur les effets secondaires à long terme du vaccin.

On mesure à cette occasion la mauvaise foi des élites qui enjoignent aux sceptiques de prouver les motifs de leurs doutes. Ces preuves ont déjà été fournies par le M. Vaccin du gouvernement lui-même.

Argument n°3 : le vaccin est la lumière au bout du tunnel

Cette formule de Martin Hirsch, directeur général des Hôpitaux de Paris, résume très bien la croyance magique que les élites parisiennes accordent au vaccin. Cette stratégie sanitaire qui a mis le paquet sur une réponse vaccinale à la crise en écartant toute solution médicamenteuse, est largement présentée comme un miracle pour nous sauver de la maladie.

Or il est à peu près sûr que la vaccination ne protégera que très faiblement contre le virus. L’immunité devrait être de courte durée (on parle de trois mois), et la vaccination risque d’aggraver les formes de la maladie si elle est contractée après l’immunité. On lira sur ce point un article publié par le site complotiste Vidal, la Bible du médicament :

En conclusion, si le risque de maladie aggravée associée à la vaccination (VAED) existe bel et bien dans la COVID-19 (comme en témoignent les travaux sur les vaccins contre le SRAS et la PIF, par exemple), ce risque a été pris en compte par les agences de régulation et intégré dans les prérequis à une commercialisation. Néanmoins, les mesures de surveillance qui seront mises en place se heurteront à la difficulté de caractériser la VAED de manière objective et le manque de marqueurs spécifiques (en lien avec la multiplicité des mécanismes et le manque de connaissances fines à leur sujet). Si les vaccins en évaluation contre la COVID-19 se révèlent efficaces, la prévention de la VAED reposera, non seulement sur un suivi attentif après commercialisation, mais également sur des mesures visant à s’assurer que les taux d’anticorps neutralisants obtenus restent suffisamment élevés chez toutes les personnes vaccinées, en particulier les sujets âgés, ce qui peut nécessiter un calendrier de rappels fréquents. Si, comme cela est probable, l’infection à SARS-CoV-2 devient endémique, cette précaution sera essentielle à respecter, sauf à voir apparaître des bouffées épidémiques de formes sévères chez des personnes vaccinées, mal protégées par leur immunité humorale et cellulaire.

La vaccination est donc très loin de nous débarrasser de la maladie, et pourrait même favoriser des « bouffées épidémiques de formes sévères ».

Se retirer sur son Aventin face à l’hystérie élitaire

Il nous reste à prodiguer un conseil majeur face à l’hystérie et la terreur intellectuelle que les élites parisiennes font intentionnellement régner sur ce dossier. Il ne sert pas à grand chose de les combattre : les Wargon et autres sont trop limités pour entendre. Il faut juste attendre qu’ils se décrochent de la paroi lorsqu’ils nous auront définitivement emmené dans le mur. D’ici, retirons-nous sereinement sur notre Aventin.

Source : Le Courrier des Stratèges

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