Un nouveau patron pour les gendarmes

Agé de 45 ans, le lieutenant-colonel Chuberre dirige un groupement comprenant 499 gendarmes et 160 réservistes. - Agé de 45 ans, le lieutenant-colonel Chuberre dirige un groupement comprenant 499 gendarmes et 160 réservistes.

Agé de 45 ans, le lieutenant-colonel Chuberre dirige un groupement comprenant 499 gendarmes et 160 réservistes.

Le lieutenant-colonel Éric Chuberre arrive de la direction générale à Paris et vient de prendre le commandement du groupement départemental.

La trêve estivale appartient déjà au passé pour le lieutenant-colonel Éric Chuberre. Arrivé il y a quelques jours à Blois, le nouveau commandant du groupement départemental de gendarmerie a un emploi du temps chargé. Les rendez-vous se succèdent à un rythme soutenu pour le successeur du colonel Jean-François Valynseele. « C’est une période de prise de contacts intense, sourit l’officier, il faut à la fois faire le tour des trois compagnies de Loir-et-Cher pour faire connaissance avec les officiers et les militaires tout en rencontrant les responsables des autorités administratives, judiciaires, les parlementaires, les élus des collectivités territoriales… » Heureusement, tout le monde n’est pas encore rentré de vacances ce qui lui laisse encore un peu de temps pour se familiariser avec le département.

La région Centre n’est pas une terre inconnue pour Éric Chuberre qui a fait des études de lettres modernes et d’histoire à la faculté d’Orléans-La Source. Son père, militaire de carrière dans l’armée de terre était alors en poste dans le chef-lieu du Loiret. « Je suis d’origine bretonne par mon père et alsacienne par ma mère. Nous avons vécu une douzaine d’années en Allemagne où mon père a été affecté dans plusieurs régions. »
Après un master en sciences politiques à l’université parisienne Panthéon-Assas, Éric Chuberre effectue son service militaire dans l’infanterie en Allemagne. Puis il rejoint la gendarmerie en 1994 en passant avec succès le concours d’entrée à l’école des officiers de Melun. Il est ensuite affecté à l’escadron de gendarmerie mobile de Saint-Quentin avec lequel il partira en mission en Outre-Mer. En 1999, il devient formateur à l’école de gendarmerie de Châtellerault. Trois ans plus tard, il obtient son premier poste de commandement dans la gendarmerie départementale en étant nommé à la tête de la compagnie de La Roche-sur-Yon, en Vendée. Une expérience riche sur le plan opérationnel notamment avec le parc du Puy-du-Fou ou encore le festival de musique de Poupet.
En 2005, Éric Chuberre retourne à l’école des officiers de Melun cette fois-ci en qualité d’enseignant puisqu’il est chargé de refondre le département « éthique et déontologie ». De 2005 à 2009, il se forme à l’École de guerre, puis est nommé à la Direction générale de la gendarmerie nationale qui le détache auprès du bureau interministériel de la défense et de la sécurité, le lieu idéal pour acquérir une expérience dans le domaine de la gestion de crise.

Partenariats et réseaux sociaux

Le lieutenant-colonel Éric Chuberre est ravi de retrouver la gendarmerie de terrain et de proximité au service du citoyen. Que ce soit dans le domaine de la sécurité routière ou dans la lutte contre la délinquance en particulier les cambriolages, l’officier de gendarmerie sait que le travail ne va pas manquer. « Il faut d’abord connaître le territoire et ses habitants. L’efficacité opérationnelle passe par la compréhension des attentes des autorités comme celles des citoyens en même temps que l’analyse des risques et des menaces. Le groupement départemental compte presque 500 gendarmes, son rôle est de produire de la sécurité, mais nous ne pouvons pas travailler seuls, notre action s’inscrit dans un réseau de partenariats et le développement de nouveaux outils de communication comme Facebook destinés à prévenir en cas d’urgence et anticiper les risques. »

Source : La Nouvelle République

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