Un important trafic de stupéfiants démantelé dans l’Allier : neuf suspects interpellés

stups_3644639saisie de stupéfiants et d’argent par les gendarmes de la compagnie de Moulins et la section de recherches de Clermont © Agence MOULINS

Au terme d’un long travail d’enquête, les gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand et de la compagnie de gendarmerie de Moulins ont démantelé un réseau de trafic de stupéfiants qui alimentait principalement les agglomérations de Moulins et Vichy.

Leurs investigations, menées conjointement (*), sous l’égide du TGI de
Moulins, ont permis de mettre à jour un vaste trafic de résine de cannabis,
de cocaïne, d’héroïne, et d’ecstasy.

Les enquêteurs ont réussi à identifier les principaux protagonistes présumés d’un trafic très organisé qui écoulait notamment plusieurs kilos de cocaïne par mois.

Ce réseau semblait détenir un quasi-monopole sur le bassin de Moulins et
s’approvisionnait auprès de différents fournisseurs métropolitains. Une partie
des revenus générés était blanchie par le biais de l’achat de véhicules ou encore via des jeux de hasard.

Des milliers d’euros saisis

Appuyés par le GIGN, intervenu en flagrance à Paray-le-Monial (Saône et Loire), les enquêteurs de la section de recherches de Clermont-Ferrand et de
la compagnie de gendarmerie de Moulins ont donc interpellé, récemment,
neuf suspects dont celui qui serait la tête de réseau. Les quatre mis en
cause seraient ses lieutenants, le principal fournisseur et ses hommes de
mains.

Les enquêteurs ont saisi plusieurs milliers d’euros en espèces, sept véhicules
et de petites quantités de cocaïne, d’héroïne, de cannabis et d’ecstasy.
À l’issue de leur garde à vue, les neuf individus ont  été présentés au juge  d’instruction de Moulins et écroués dans plusieurs maisons d’arrêt.

Pascal Larcher

(*) Soixante-dix militaires ont été engagés dans cette opération : des personnels des brigades locales, du Psig, de la brigade de recherches de Moulins, de la section de recherches de Clermont-Ferrand, du GIGN de Paris et du GOS (groupe d’observation et de sur veillance) de Lyon.

Source : La Montagne

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