Un bateau de croisière contrôlé par la gendarmerie

Ce lundi matin, un bateau de croisière en halte le long du quai de Marans a fait l’objet d’un contrôle de gendarmerie et de la Direction de la protection des populations.

Le contrôle a été mené à partir de 9 heures. Les gendarmes ont profité du départ en visite des passagers afin de ne pas perturber le fonctionnement du bateau.  Photo Johan BOZON

Le contrôle a été mené à partir de 9 heures. Les gendarmes ont profité du départ en visite des passagers afin de ne pas perturber le fonctionnement du bateau. Photo Johan BOZON

 

Pour les forces de l’ordre et le vice-procureur de Mâcon Frédéric Jacques, l’opération, initiée lundi matin, appartenait à une famille de contrôles qualifiée de fréquente : en jeu notamment, des vérifications relatives au respect du code du travail et au travail illégal ou encore les infractions liées aux stupéfiants. Toutes sur réquisition du ministère public.

Son cadre était en revanche beaucoup plus inhabituel. Dès 9 heures hier, c’est en effet un bateau de croisière en halte le long du quai des Marans, qui a été investi par une quinzaine de gendarmes en uniforme. Parmi eux, des hommes du peloton de surveillance et d’intervention de la “cellule étrangers lutte contre travail illégal” du Groupement départemental de la brigade fluviale de Saint-Jean-de-Losne et de celle de Mâcon.

Les autorités marquent leur présence

« Pour ce type de contrôles, et en ce qui concerne les infractions au code du travail, ce sont en général les secteurs du bâtiment, de la restauration et des services aux entreprises qui sont le plus souvent visés, précise Frédéric Jacques. Mais il n’y a pas de raison qu’une entreprise qui transporte des passagers sur la Saône, avec notamment des salariés d’origine étrangère, ne soit pas l’objet d’une visite tout à fait courtoise et sans aucune animosité préconçue. »

Les résultats de la procédure devront attendre une étude approfondie des éléments recueillis à bord. En particulier pour ce qui peut toucher aux autorisations de travail des salariés étrangers ou encore les travailleurs détachés. « Nous verrons ce que nous rapporte cette opération, poursuit le vice-procureur. Si des infractions sont relevées, on sera certainement amené à la renouveler afin de dissuader les autres armateurs de s’éloigner de règles que tout le monde doit respecter. »

Pour les gendarmes, commandés par le lieutenant-colonel Émeric Sauvignet, l’opération était aussi une façon de participer au contrôle des flux de population sur le domaine fluvial. Mais également de s’assurer que les règles de sécurité étaient bien toutes respectées à bord. Une manière de marquer la présence de la brigade fluviale mâconnaise sur la Saône à l’orée de la belle saison.

Par ailleurs, la Direction départementale de la protection des populations a mené des contrôles sur la partie restauration.

Selon nos informations, le contrôle n’a pas donné lieu à des difficultés particulières.

Source : Le Progrès

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