Terrorisme: cinq hommes, soupçonnés de vouloir attaquer un lieu de culte, arrêtés

XVM4032427a-8c3b-11e9-a1d8-288fabc3d734L’enquête avait débuté à Grenoble et visait au départ une personne, un gendarme volontaire adjoint dont le contrat touchait à sa fin. / DENIS CHARLET/AFP

Trois majeurs et deux mineurs, suspectés d’appartenir à la mouvance d’ultra-droite, ont été mis en examen entre septembre 2018 et mai 2019. «Les investigations laissent supposer qu’ils nourrissaient un projet aux contours mal définis», nous dit une source judiciaire.

Cinq hommes, soupçonnés de vouloir commettre des attentats visant un lieu de culte, ont été arrêtés et mises en examen ces derniers mois, nous rapporte une source judiciaire, confirmant une information de BFMTV. Quatre sont sous contrôle judiciaire et un en détention provisoire. Ces cinq individus, trois majeurs et deux mineurs, appartenaient à la mouvance d’ultra-droite et communiquaient, selon nos confrères, via un forum sur Internet, sous un nom de groupe: «L’Oiseau noir».

L’enquête avait débuté à Grenoble et visait au départ une personne, un gendarme volontaire adjoint dont le contrat touchait à sa fin. L’homme avait été arrêté et placé en garde à vue le 7 septembre 2018, en possession de plusieurs munitions, de produits explosifs et de deux armes à feu à son domicile. Dès le lendemain, le parquet de Grenoble avait ouvert une information judiciaire visant des infractions à la législation sur les armes. Dans la foulée, deux autres hommes avaient été mis en examen. «Les investigations laissaient supposer qu’ils nourrissaient un projet, aux contours mal définis, de passage à l’acte violent susceptible de viser un lieu de culte», nous indique ce mardi une source judiciaire. Plus précisément, des juifs et des musulmans, selon BFMTV.

Dernières mises en examen en mai 2019

Dès lors, la section antiterroriste du parquet de Paris a pris le relais et confié la poursuite des investigations à un juge d’instruction antiterroriste en janvier 2019. L’enquête a été ouverte pour «association de malfaiteurs terroriste, transport détention et fabrication d’engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste, détention non autorisée d’armes de catégorie A et port d’armes de catégorie B en relation avec une (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Source : News Yahoo

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