« SOMMES-NOUS PRÊTS ??? »

Est ce que le droit à se syndiquer sera compatible avec le maintien de notre statut militaire, et par conséquent avec la survie de la Gendarmerie?

Est ce que le droit à se syndiquer est compatible avec le statut militaire ?

SOMMES-NOUS PRÊTS??? 

Depuis des années le Gendarme (terme générique) se pose la question des libertés fondamentales et de sa citoyenneté. Ces dernières décennies ont été riches en évènements divers concernant cette liberté tant espérée qui, je le constate aujourd’hui, est tant redoutée.

Sommes nous prêts ??? Au vu des questionnements, souvent exprimés dans différents sites ou forums, je répondrais « NON !!! Nous ne sommes pas prêt ! ».

Mais j’ajouterai que cela n’est pas grave… Depuis des siècles le Gendarme et la Gendarmerie ont toujours su s’adapter et évoluer en fonction des évènements.

Au vu des questions posées, il est déjà de nombreuses réponses que nous pouvons apporter.

Associations Professionnelles ou Syndicats ? Il y a très peu de différences entre l’une ou l’autre, ce qu’il y a de commun toutefois est la protection et le combat pour les acquis sociaux de ses adhérents.

C’est vrai qu’un tel organisme au sein de nos armées est quelque chose de tout nouveau et il ne faut pas comparer un syndicat militaire avec les syndicats civils «  à la française » que nous connaissons tous.  Ces divers syndicats qui se sont perdus en combats   politiques en oubliant l’essence même de leur existence, la défense de l’ouvrier et de ses acquits sociaux.

Certains d’entre vous parlent de droit de grève, de blocage ou de manifestations virulentes et des conséquences que cela pourrait entraîner…

Un syndicat au sein de nos armées sera différent d’un syndicat civil. Il est évident que tout comme dans les syndicats de police le « droit de grève » ne sera pas accordé. Et c’est normal, un corps militaire se doit de rester disponible et en état d’assurer ses missions H24.

Par contre un syndicat ou une association professionnelle sera en mesure de s’exprimer et de se faire entendre pour des problèmes de salaires (exemple récent l’affaire Louvois), pour des problèmes d’équipements, d’effectifs, pour des problèmes de logement, de justice sociale (avancement, mutation, sanctions injustifiées, etc…)

Si ensemble nous le voulons, si chacun, individuellement est prêt à s’investir, alors cette Liberté nouvellement acquise sera bénéfique à l’ensemble des gendarmes et à l’ensemble des militaires.

Regardons ce qui se passe chez nos voisins, La Guardia Civile (Espagne) est-elle moins bonne que la Gendarmerie Française ? La Bundeswerh (Allemagne) est-elle une armée moins bonne que l’armée Française ? Pourtant ils ont des syndicats… Et je pourrais vous citer en exemples d’autres pays voisins…

Alors au lieu de s’inquiéter, je dirais réjouissons nous de ces Libertés nouvellement acquises et faisons de nos armées et de notre Gendarmerie un exemple pour le monde entier.

Il nous faut nous atteler à la tache et construire ce qui nous est aujourd’hui permis. Les instances de « concertation » CFMG et CFM ont montré leurs limites. Ils n’ont qu’un rôle consultatif et aucun pouvoir pour peser sur les décisions prises par nos autorités.

Quoi qu’ai pu déclarer récemment  à tors Monsieur Le Drian, ministre de la défense, je vous invite donc  à venir nombreux adhérer sans crainte à l’Association Professionnelle Gendarmerie (APG) la seule association professionnelle spécifique Gendarmerie.

Ronald Guillaumont

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