Saint-Martin-lez-Tatinghem Visite guidée de la caserne de gendarmerie, tout juste inaugurée

Coupure de ruban tricolore et revue des troupes lundi 30 janvier, à la gendarmerie, en fonction depuis un peu plus d’an. La caserne, moderne et fonctionnelle, a été inaugurée dans une ville aujourd’hui en zone police.

Profitant de l’inauguration, trois militaires de la brigade de Saint-Martin-lez-Tatinghem ont été récompensés.
Profitant de l’inauguration, trois militaires de la brigade de Saint-Martin-lez-Tatinghem ont été récompensés.

«  Les locaux sont adaptés, la confidentialité à l’accueil respectée grâce à deux sas. » Depuis un peu plus d’un an, le major Tosello et son équipe ont pris possession de la brigade de gendarmerie toute neuve de Tatinghem. Elle a été inaugurée.

Le bâtiment comporte huit bureaux, une salle d’enquête, deux cellules de garde à vue, une salle d’audition – avec un miroir sans tain pour les « tapissages », selon le jargon des forces de l’ordre. Le tout à proximité de la rocade pour faciliter les déplacements.

Douze logements accueillent les familles. Objectif de la nouvelle caserne, gagner en confort de vie et en conditions de travail. L’ensemble construit par Pas-de-Calais Habitat a coûté 3,7 millions d’euros. L’État verse au bailleur un loyer annuel de 187 000 euros.

Patience

Ce projet de brigade a nécessité une bonne dose de patience. Le maire délégué Gilles Louf n’a pas manqué de rappeler les douze ans de travail, entre le moment où le site a été choisi, le feu vert de l’administration, un permis de construire modificatif et la livraison en décembre 2015. «  Le parcours du combattant cher à notre formation est à côté une balade de santé  », a souri le colonel Bereziat, commandant la compagnie de gendarmerie du département. Le sous-préfet Jean-Luc Blondel a félicité, lui, le travail de la brigade, avec «  un taux d’élucidation de 75 %, en forte hausse  ».

Les douze professionnels (et un gendarme adjoint volontaire) couvrent un territoire de dix communes. Pour rappel, au moment où la brigade quittait Longuenesse pour Tatinghem, la ville était en plein rapprochement avec Saint-Martin-au-Laërt. La fusion a entraîné son passage en zone… police. «  C’est anecdotique  », nuance le maire, Bertrand Petit, qui préfère y voir une double présence des forces de l’ordre en cas de besoin.

Trois professionnels de la brigade ont été distingués, par une médaille d’argent et deux lettres de félicitations pour une interpellation à Moringhem pour trafic de drogue.

Source : La Voix du Nord

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