Roubaix Les appartements des gendarmes vont devenir des logements sociaux

La réhabilitation des logements de l’ancienne gendarmerie est en cours rue des Arts. Le bailleur social Partenord habitat y a imaginé 37 logements sociaux, dont 12 en accession à la propriété. La fin du chantier est attendue pour le mois de mars 2018.

Les logements de l’ancienne gendarmerie sont en cours de réhabilitation, entre la rue des Arts et la rue Miln.

Les logements de l’ancienne gendarmerie sont en cours de réhabilitation, entre la rue des Arts et la rue Miln.

Rue des Arts, ce chantier passerait presque inaperçu, parce qu’il est en recul par rapport à la voirie. C’est pourtant un projet d’envergure qu’a engagé le bailleur social Partenord habitat il y a quelques années. Les travaux, eux, ont commencé depuis plusieurs mois. Ça n’est sans doute pas un hasard si Max-André Pick (LR), premier adjoint au maire de Roubaix et président de la structure, a profité de ce cadre pour la signature d’une convention partenariale avec le département du Nord.

 

Le bâtiment qui abritait les logements de fonction des gendarmes nécessite de lourds travaux de réhabilitation.
Le bâtiment qui abritait les logements de fonction des gendarmes nécessite de lourds travaux de réhabilitation.

En friche depuis une dizaine d’années, l’ancienne gendarmerie avait commencé sa mue avec la transformation des locaux administratifs en bâtiment associatif. Ces locaux sont accessibles de la rue des Arts. C’est à l’arrière sur une grande barre de cinq étages accueillant jadis les logements de fonction des gendarmes qu’une profonde réhabilitation est en cours. La particularité du projet est de proposer en plus de 25 logements en location, 12 appartements en accession sociale à la propriété (des T4 ou des T3 à partir de 99 947 euros).

« Dans les années qui viennent, ce quartier va changer. »

Le bâtiment dont l’adresse postale se situe rue Miln va être refait à neuf. Le chantier prévoit notamment l’isolation thermique par l’extérieur et l’étanchéité de la toiture-terrasse. Citons également la création de balcons pour les logements en accession à la propriété et l’aménagement de petits espaces verts. «  On a l’avantage d’avoir un parking qui correspond au nombre de foyers  », précise l’architecte du projet alors que les anciens garages intérieurs serviront aussi de parking couvert.

 

Jean-René Lecerf et Max-André Pick avec l’architecte du projet.
Jean-René Lecerf et Max-André Pick avec l’architecte du projet.

Cette réhabilitation sonne comme une première étape dans un quartier amené à se transformer à l’avenir. «  Dans les années qui viennent, ce quartier va changer. Ici, il y a une annexe de la MDA, l’école La Cordée qui accueillera 150 enfants l’année prochaine et ces 37 logements  », s’est félicité Max-André Pick en rappelant que l’Épeule entre dans le périmètre du Nouveau programme de rénovation urbaine, dit l’ANRU 2.

Notons néanmoins que ce chantier de 18 mois a pris du retard. Lors de la présentation du projet en juin 2015, l’immeuble rénové était censé être livré au deuxième semestre de 2017. Il le sera finalement en mars 2018.

Un chantier qui aide au retour à l’emploi

Ce mardi-là, jour d’une signature de convention entre le département du Nord et Partenord habitat, Farid, casque de chantier sur la tête, a serré beaucoup de mains. Son parcours est montré en exemple aux personnalités présentes car il a bénéficié d’un coup de pouce du département pour un retour à l’emploi. Le conseil départemental souhaite avec cette convention positionner prioritairement les allocataires du RSA sur les parcours d’insertion proposés par l’organisme social. Or, le marché de réhabilitation des logements de l’ancienne gendarmerie comportait des clauses d’insertion.

«  J’étais déjà dans le bâtiment à la base  », explique un homme à la formation de carreleur. Avant de signer un contrat sur plusieurs semaines avec Vinci, il a connu 2 ans de chômage. Il était depuis 4 mois au RSA. Le département voit dans le profil de Farid la parfaite illustration de ce qu’il souhaite faire pour favoriser l’accès ou le retour à l’emploi des allocataires. «  Il a été repéré par notre plateforme de l’emploi pour ses compétences dans un métier relevant du bâtiment. Il a été proposé à une structure d’insertion et cette structure lui a fait bénéficier de cette opportunité  », se félicite le président du département Jean-René Lecerf.

Source : La voix du Nord

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