Pont-l’Abbé. Gendarmerie : implantation à la gare à l’étude

Construite en 1970, la caserne de gendarmerie ne répond plus aux exigences. Un...
Construite en 1970, la caserne de gendarmerie ne répond plus aux exigences. Un nouveau projet lui ferait quitter l’entrée de ville pour le quartier de la gare.
Le dossier de la gendarmerie de Pont-l’Abbé fait figure de serpent de mer. Le projet prévoyait son transfert du côté d’AquaSud. De l’histoire ancienne. L’implantation devrait se faire à la gare. Le projet est à l’étude. S’il est impossible à l’heure actuelle de dire « quand », on peut toutefois dire « où ». À la gare. C’est désormais dans ce quartier de Pont-l’Abbé que la future gendarmerie devrait finalement trouver sa place. « On a rencontré dernièrement la gendarmerie », confirme Thierry Mavic. Le maire de Pont-l’Abbé évoque une « réunion de contact » durant laquelle la question du casernement, sur la table des négociations depuis bientôt une décennie, a été évoquée. « C’est un dossier qu’il fallait dépoussiérer. Il dort depuis 2007 ». Et pour un dépoussiérage, c’en est un, puisque le projet initial prévoyait son installation derrière la piscine communautaire AquaSud. Petit retour en arrière. La création d’une nouvelle caserne de gendarmerie à Pont-l’Abbé c’est, à l’image du centre de secours, un peu un serpent de mer. En octobre 2008, la ville de Pont-l’Abbé avait décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage. Deux ans plus tard, le dossier connaissait un coup d’arrêt. En 2011, la députée Annick Le Loch s’en inquiétait auprès de Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur. « Cela fait plusieurs années que les effectifs de la gendarmerie de Pont-l’Abbé et leurs familles attendent de voir aboutir le projet de construction d’une nouvelle caserne », écrivait-elle. En septembre 2012, la Dépafi (Direction de l’évaluation de la performance, des affaires financières et immobilières) du ministère de l’Intérieur accordait un agrément pour un terrain communautaire situé derrière la piscine AquaSud. Restait à valider le dossier technique : la construction des bâtiments professionnels et celle des logements pour répondre au besoin des 23 militaires que compte la brigade. Restait aussi à valider le volet financier. Sur ce dernier point, l’ancien maire Daniel Couïc souhaitait une participation des communes environnantes à l’effort. Les élections municipales ont rebattu les cartes. Nouvelle procédure d’instruction Lors de sa campagne, Thierry Mavic expliquait dans nos colonnes (le 17 mars 2014) qu’« un projet de territoire (précisait) aujourd’hui son emplacement » et qu’elle serait « reconstruite sur les terrains au-dessus d’AquaSud ». Depuis, la donne a changé. Reléguant l’ancien projet aux oubliettes. « Il y avait ce projet-là. Il a fait l’objet d’un traitement administratif par la direction générale de la gendarmerie et la Dépafi. Mais, entre-temps, la commune a proposé un nouveau projet dans le quartier de la gare, dans le cadre d’un projet d’aménagement urbain plus global », confirme le colonel Richard Pégourié, commandant du groupement de gendarmerie départementale. Il évoque une réunion avec les élus pont-l’abbistes « pour examiner les conditions dans lesquelles on pourrait mettre à l’agenda le nouveau projet ». Reste que cette nouvelle localisation « oblige à redémarrer une procédure d’instruction administrative du dossier avec Paris », poursuit le colonel. « Pour l’instant on est dans les contacts, les échanges avec les bureaux chargés de l’instruction de ces projets à la direction générale de la Gendarmerie nationale ». Histoire de connaître l’orientation qui sera donnée à ce nouveau dossier. Une mission de maîtrise d’oeuvre bientôt lancée Dans ce dossier, et plus généralement dans celui de la refonte du quartier de la gare, Thierry Mavic veut « aller vite ». Pour preuve la mission de maîtrise d’oeuvre qui devrait bientôt être lancée pour l’aménagement du quartier. Quel sera le sort réservé aux services techniques et au centre de secours ? Le maintien du premier dans le quartier est « une possibilité », l’autre étant, on le sait, son déplacement vers Ti-Carré. Pour le second, le sort semble scellé. En juin dernier, le maire confirmait que le maintien à la gare du centre de secours ne recueillait pas l’assentiment des services de l’État en raison des risques de submersion. On peut s’étonner alors qu’implanter une caserne de gendarmerie n’apparaisse pas inopportun.

Source : Le Télégramme

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