Police et gendarmerie entrent en guerre pour un galon

Police et gendarmerie entrent en guerre pour un galon
Le grade de commandant divisionnaire de police devait ainsi hériter des cinq barrettes couronnant, dans l’armée ou la gendarmerie, lieutenants-colonels et colonels.
Illustration Michel Amat

Le nouveau grade de commandant divisionnaire de police ne sera pas doté d’un galon cinq barrettes. Les policiers dénoncent le lobbying secret des gendarmes

S’il fallait donner du cœur à l’ouvrage éphémère de notre nouveau ministre de l’Intérieur, c’est assurément le dossier qu’il manquait à son agenda. Dans la bonne vieille tradition des guéguerres de cent ans, voilà cette fois une sombre affaire de barrettes opposant policiers et gendarmes. Pas de celles, hors-la-loi, mettant chacun des deux camps en pétard, non, mais bien des galons reposant sur leurs épaules.

« Ils ont une galonite aiguë ! »

Tout juste créé, le grade de commandant divisionnaire de police devait ainsi hériter des cinq barrettes couronnant, dans l’armée ou la gendarmerie, lieutenants-colonels et colonels. Patatras. Quelques jours avant de tomber au champ du déshonneur politique, Bruno Le Roux aura soudainement supprimé cet apanage, proposant en retour une simple feuille d’acanthe fraîchement cueillie dans les tiroirs du ministère. C’est peu dire que l’outrage et la rébellion sont depuis caractérisés dans les rangs d’officiers de police n’appréciant guère, au passage, de voir leurs uniformes transformés en petit herbier illustré.

« Quelle mascarade, ce galonnage n’a rien de folklorique, il devait enfin harmoniser les grades des personnels de sécurité »

« Quelle mascarade, ce galonnage n’a rien de folklorique, il devait enfin harmoniser les grades des personnels de sécurité, qu’il s’agisse des gendarmes, des pompiers, des douaniers ou des policiers », gronde le représentant de Synergie-Officiers, l’un des deux principaux syndicats de gradés. Soupçonnée en coulisses d’avoir joué aux gendarmes voleurs…

Lire la suite (article payant) : Sud Ouest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *