Police et gendarmerie : 9.000 postes créés sous Hollande

ILLUSTRATION. Un rapport estime que policiers et gendarmes seront 9 000 de plus fin 2017 qu’en 2013.

LP/Nicolas Serve

De 2013 à fin 2017, les effectifs des forces de l’ordre se seront accrus de 9 000 postes.

Entre 2013 et 2017 les effectifs dans la police et la gendarmerie auront augmenté de près de 9 000 postes. Un rapport rédigé conjointement par l’inspection générale de l’administration (IGA) et celle des finances (IGF) affirme que «ce sont 8 837 emplois supplémentaires qui auront été créés au 31 décembre 2017, conformément à la somme des engagements pris pendant le quinquennat» de François Hollande.

Selon le rapport des deux inspections, les soldes net cumulés des schémas d’emplois s’élèvent à +5 649 équivalents temps plein (ETP) pour la police nationale, entre 2013 et 2017 et +3 188 pour la gendarmerie au cours de la même période. Pour l’ensemble des forces de sécurité, 6 551 postes ont été créés entre 2013 et 2016 et 2 286 créations de postes sont prévues au budget 2017, soit un total de 8 837 ETP.

 

Des efforts à Paris et dans les départements limitrophes

«Le nombre d’emplois créés, tant pour la police que pour la gendarmerie, a constamment été contesté par l’opposition ces dernières années afin de masquer les effets destructeurs de sa politique. Ces chiffres démontrent de quel côté se trouve le sens des responsabilités en matière de sécurité et coupent court aux polémiques», se félicite le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. A contrario, «les effectifs de sécurité sont loin d’avoir augmenté comme on le dit. La Cour des comptes a révélé qu’à la fin 2015, il y avait 875 policiers et gendarmes de moins qu’en 2011. Les 9 000 effectifs de plus annoncés sur cinq ans sont un mensonge grossier», a récemment estimé le député LR des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.

 

 

Le ministère de l’Intérieur explique que les effectifs recrutés sont principalement affectés «là où il y en a besoin», en région parisienne et plus particulièrement à Paris et dans les départements limitrophes, la petite couronne. Par ailleurs, selon le rapport, les plans de renfort (plan de lutte antiterrorisme [PLAT], pacte de sécurité [PDS] et plan de lutte contre l’immigration clandestine [PLIC]) entre 2015 et 2017 «ont prioritairement bénéficié aux services spécialisés (renseignement, police judiciaire, immigration)».

 

Les auteurs du rapport saluent également «la mobilisation exceptionnelle» des appareils de recrutement et de formation de la police nationale et de la gendarmerie. Cet effort a notamment été rendu possible par une réduction de la durée de formation «en école» en gendarmerie comme en police où elle est passée de 12 mois à environ 10 mois. Les effectifs en école de formation sont passés de 13 000 en 2013 à 25 000 en 2016.

 

Source :  Leparisien.fr avec AFP

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