Pays de Sablé. La gendarmerie développe la proximité
Par Ouest-France
Depuis le début de l’année la gendarmerie expérimente un groupe contact. Déchargé du travail des interventions sa mission est de prendre le pouls de la population.
Ce mercredi matin, le gendarme Lubert a rendez-vous avec Christophe Touchet, le patron du garage du même nom à Juigné. Dans la journée, il verra également le propriétaire du Softail, la nouvelle crêperie du centre-ville de Sablé et des commerçants de la rue de l’île.
Misison « complète et exclusive »
Depuis le début de l’année, dans le cadre de la « police de sécurité du quotidien », la gendarmerie expérimente un groupe contact. Le gendarme Lubert en est le pivot. Déchargé des interventions classiques (enquêtes judiciaires, contrôles de sécurité routière ou encore de l’accueil en gendarmerie) sa mission « complète et exclusive » est d’aller à la rencontre des habitants de Sablé et des communes environnantes.
« Les gens sont surpris »
Ces derniers jours il s’est rendu dans des lieux aussi variés que l’usine Valéo, le tournoi régional de pétanque de Sablé ou encore le vide-greniers de Solesmes dimanche dernier. « Souvent les gens sont surpris de nous voir arriver », raconte le militaire.
Le capitaine Pomié, commandant de la brigade de Sablé, abonde : « Dans le passé nous étions déjà présents à des manifestations de ce type. Mais nous y restions dix minutes, voire moins en cas d’appel pour une intervention. Les patrouilles n’avaient pas toujours le temps de discuter avec les gens, d’autant que la brigade de Sablé a l’activité la plus soutenue de la compagnie de La Flèche. Désormais, avec le groupe contact, nous ne sommes plus soumis à cette contrainte et nous pouvons rester plus longtemps pour rencontrer les organisateurs. »
« On vient pour rien »
L’adjudant Lecruet, correspondant territorial de prévention à la brigade de Sablé, y voit un autre avantage : « Les gens n’osent pas forcément venir nous voir. Mais quand nous faisons la démarche d’aller vers eux ils se sentent plus libres et parlent plus naturellement. D’autant que nous venons pour rien. Nous ne sommes pas là pour chercher une infraction, mais pour connaître leurs attentes. »
Source : Ouest-France
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