Partenariat entre la fédération de pêche et la gendarmerie

Patrick Léger, président de la fédération de pêche ; le colonel Philippe Lagrue, commandant du groupement de gendarmerie et Jean-Marc Taupin, président délégué. Patrick Léger, président de la fédération de pêche ; le colonel Philippe Lagrue, commandant du groupement de gendarmerie et Jean-Marc Taupin, président délégué.

 

 

La fédération de pêche et la gendarmerie ont signé un partenariat pour une meilleure insertion des gardes-pêche dans le maillage territorial. Inédit.

La signature a été officialisée mercredi dernier, dans les locaux de la caserne Charlier, à Châteauroux. Ce partenariat, entre la fédération de pêche et de protection du milieu aquatique et la gendarmerie, est inédit dans l’Indre et encore rare en France, hormis le Loiret qui l’a concrétisé récemment.
« Une convention qui vient formaliser des échanges déjà existants et qui permet d’assurer une meilleure insertion des gardes particuliers dans le maillage territorial », se réjouit le colonel Philippe Lagrue, commandant du groupement de gendarmerie de l’Indre.
« Les gardes-pêche sont des capteurs du territoire et ils ont pour mission de faire remonter les informations inhabituelles qu’ils peuvent observer comme les pollutions de rivières, des situations d’assèchement ou de braconnage. Toutes les informations jugées utiles pour la tranquillité publique », résume le colonel.

2.500 personnes contrôlées par an

 

Dans l’Indre, la fédération de pêche regroupe quarante-huit associations « et nous avons trente-quatre gardes-pêche bénévoles, dont deux professionnels de la fédé. Un garde est même un ancien gendarme à la retraite », expliquent Bruno Barbey, directeur de la fédé, et le président, Patrick Léger.
Dans ce partenariat, il est ainsi rappelé que le garde particulier est agréé par arrêté du préfet pour une durée de cinq ans et qu’il doit avoir suivi une formation de trois jours. D’autre part, les conditions et attributions des agents de développement et gardes particuliers assermentés sont codifiées dans le code de procédure pénale et le code de l’environnement. Ils constatent ainsi, par procès-verbaux, tous délits et contraventions portants atteintes aux propriétés dont ils ont la garde.
« Dans le département, nos gardes de pêches contrôlent 2.500 personnes environ, chaque année. Sur les 2.500, seules 10 à 20 personnes sont en infraction, la plupart du temps pour défaut de carte de pêche ou dépassement de l’heure légale », précise Bruno Barbey. L’Indre compte-t-elle toujours des Raboliots ? « Sûrement, mais en cinq ans, deux personnes seulement ont été prises en flagrant délit de braconnage », ajoute le directeur.
Désormais, la fédé de pêche et la gendarmerie travaillent main dans la main « et dans la convention, il est stipulé que les gardes de pêches doivent se faire connaître auprès de leur gendarmerie. »

 

Source : La Nouvelle République

 

 

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