On achève bien les vieux

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Cette fois, nous y sommes. Au printemps, nous avons eu droit à la première partie du Corona Circus, un long numéro d’illusionnisme qui consistait à transformer une grippe assez banale (voire la grippe habituelle) en cataclysme apocalyptique.

Pendant l’été, ce fut l’entracte animé par des clowns usant du comique répétitif et nous annonçant 36 fois un rebond épidémique qui n’arrivait jamais malgré leurs prévisions catégoriques. Nous sommes maintenant en automne et, comme il fallait s’y attendre, les prestidigitateurs et les acrobates modélisateurs font leur retour en piste pour nous faire croire que l’effrayant fléau viral est à nouveau sur le point de nous submerger.

Bien que le tsunami printanier se soit avéré n’être qu’une vague vaguement écumante (en Belgique, par exemple, le taux d’occupation des lits en soins intensifs n’a jamais dépassé les 60% ), les augures du pire nous re-jurent mordicus qu’un raz-de-marée va se reproduire.

La religion covidiste nous ressert ses prophéties catastrophistes et use des mêmes grosses ficelles pour nous les faire gober. L’une d’entre elles est le cumul des chiffres : au lieu de remettre les compteurs à zéro, les adeptes du covidisme sont en train d’ajouter les morts et malades automnaux à ceux déjà enregistrés, comme si personne n’avait compris que la virose Covid-19 s’était évanouie durant les vacances et que les syndromes grippaux actuels sont les premiers de la saison 2020-2021.

En 2009, les devins en blouse blanche nous avaient déjà fait le coup en annonçant que le virus A/H1N1 allait continuer à faucher les foules pendant et après l’été. Manque de bol, la deuxième vague était restée plate et les vaccins développés à la hâte avaient dû être envoyés au pilon. À l’époque, en Belgique, c’était déjà les sieurs Marc Van Ranst et Yves Van Laethem qui faisaient office d’oiseaux de malheur copieusement démentis par les faits.

Manipulation, quand tu nous tiens

Pour nous faire avaler leur salade avariée, les viromanciens disposent encore d’autres sauces, notamment le recours aux statistiques qui les arrangent bien.

Lors du pic de mars-avril, ils brandissaient surtout les morts et les corps en réanimation. Pendant les cinq mois de calme plat qui ont suivi la flambée, ils ne juraient plus que par « les cas » multipliés grâce à l’intensification du dépistage.

Aujourd’hui, vous l’aurez remarqué, ce sont les admissions à l’hôpital qui servent de critère principal pour juger du sérieux de la situation. Comme on meurt moins parce que les traitements fonctionnent, que le virus semble moins dangereux et que les médecins intubent moins hâtivement, il faut bien se rabattre sur un autre critère pour continuer à distiller la peur.

Avec la hausse automnale des infections respiratoires nécessitant hospitalisation et oxygénation, le covidisme a de quoi alimenter la panique irrationnelle dont il fait son miel. Parallèlement, les médias de propagande déploient une technique de manipulation supplémentaire consistant à nous vendre la fable d’un « covid long ». Rien que la semaine dernière, j’ai vu (sans le vouloir) trois reportages sur ces malades du printemps qui affirment encore ressentir des séquelles. Il s’agit bien entendu de symptômes flous et impossibles à objectiver (fatigue, maux de tête, sensation d’oppression poitrinaire…) qui n’établissent en rien la réalité d’un covid chronique, mais cela suffit pour faire passer l’infox selon laquelle le coronavirus est un ennemi au long cours.

On ressort du placard le mythe jamais démontré des « infections froides ». La prochaine étape de la narration terrorisante, je peux déjà la prédire sans risque de me tromper: le virus couronné va être accusé d’avoir muté et d’avoir gagné en virulence vis-à-vis des bébés. Avec le retour de la grippe saisonnière « normale » – qui fait annuellement une centaine de victimes en France chez les nourrissons et enfants en bas âge -, c’est sûr qu’il y aura cette fois des pertes humaines dans les berceaux et que ces drames vont faire farine au moulin des alarmistes hallucinés.

Grâce à la PCR systématique, hypersensible et peu spécifique, tous les décès de nouveau-nés risquent d’être attribués à l’agent infectieux et de nourrir ainsi une deuxième vague d’hystérie. Puisse ma prédiction contribuer à la faire refluer !

Le deuxième géronticide

Mais pour l’heure, préoccupons-nous de nos aînés. De toute évidence, c’est à nouveau dans leurs rangs que la pseudo-prolongation de la pseudo-pandémie s’accompagne d’une légère surmortalité dépassant l’ordinaire.

En France comme en Belgique, sources officielles et officieuses convergent pour indiquer que les personnes (très) âgées succombent plus souvent qu’à leur tour en ce début octobre. Comme au printemps, plus de 90% des décès surviennent chez des individus ayant dépassé l’espérance de vie moyenne.

La faute au réveil coronaviral ? Ce n’est évidemment pas mon avis. Il y a au moins trois autres façons d’expliquer le phénomène. La première, c’est celle que le scientifique irlandais Ivor Cummins évoque dans sa très instructive vidéo. Je vous la remets en lien ici car un fidèle abonné de Néosanté a pris le temps de la traduire patiemment et de faire valider sa traduction par Youtube. En cliquant sur la petite roulette des paramètres, vous pouvez donc activer des sous-titres parfaitement fidèles au texte original. À la fin de sa lumineuse analyse, Ivor Cummins explique que les virus d’une saison se propagent sans entrave durant l’été et qu’ils servent à forger l’immunité de groupe pour la saison suivante. Je n’aime pas trop cette notion d’ « immunité collective », qui est issue de la patascience vaccinaliste, mais si l’expression permet de désigner l’extinction naturelle des épidémies et leur adoucissement l’année suivante, alors pourquoi pas ?

Le problème, souligne Cummins, c’est que la distanciation sociale, les gestes barrières et autres masques ont contrevenu à cette circulation spontanée et inoffensive d’agents viraux durant les mois estivaux. Et que les premiers à payer la facture immunologique seront probablement ces vieilles personnes tenues à l’écart des enfants et des microbes que ces derniers trimballent continuellement. Lorsqu’il a réalisé sa vidéo, le professeur dublinois exprimait son inquiétude à cet égard et l’évolution de la situation ne va sans doute pas le rassurer.

La seconde explication du pic en train de s’ébaucher, c’est bien sûr le confinement strict dans les maisons de retraite. N’ayant rien appris des psychologues et appliquant les mêmes recettes perdantes, les autorités sanitaires ont à nouveau poussé en fin d’été à l’enfermement des résidents. Sous prétexte que le tueur invisible rôdait encore en août et en septembre, beaucoup d’entre eux ont été privés de sorties et de visites. Là où des foyers d’infection ont été signalés, comme dans l’Aveyron, les pensionnaires d’EHPAD ont été bouclés dans leur chambre avec interdiction d’en bouger.

Cette deuxième vague de maltraitance barbare va immanquablement produire les mêmes effets et se solder par une deuxième hécatombe. Ce n’est pas le virus qui tue nos vieux, sapristi, mais la folle virophobie qu’on leur inflige et qu’on leur transmet ! Gageons qu’en Grèce, où les hospices-mouroirs n’existent pas, il n’y aura pas plus de second géronticide qu’il n’y a eu de premier.

Le suspect est coincé !

Le troisième facteur explicatif de la vulnérabilité des anciens, vous le connaissez également très bien : il s’agit des vaccins qu’on leur inocule en priorité et à tour de bras, à commencer par le vaccin antigrippal. Depuis le mois de mars, Néosanté en a fait son principal suspect dans le dossier Covid.

Or cette année, les instances de santé ont intensifié la campagne de vaccination contre la grippe. Agitant l’épouvantail de deux viroses simultanées qui allaient déborder les hôpitaux et remplir les cimetières, les autorités sanitaires ont multiplié les incitations à « protéger » les + de 65 ans du virus Influenza.

Non sans incohérence involontaire, elles ont aussi plaidé que cette protection accrue allait permettre de discerner les infections à corona, celles-ci ressemblant à s’y méprendre aux syndromes grippaux hivernaux qui surchargent traditionnellement (cela a été avoué par la porte-parole du conseil scientifique belge) les structures hospitalières.

Et que constate-t-on ? À tout le moins une « coïncidence temporelle » entre cet effort d’immunisation vaccinale contre la grippe et la toute récente résurgence du covid chez les aînés. Si les épidémiologistes faisaient le job, on verrait probablement que les deux courbes s’épousent étroitement et que, par mécanisme d’interférence, l’injection du virus grippal favorise l’infection coronavirale.

Menées au Brésil et en Italie il y a quelques mois, deux études scientifiques ont pourtant suggéré le contraire. Et c’est pour apporter une troisième preuve qu’un chercheur travaillant à l’Université de Mexico a accompli une vaste recherche : il a compilé les taux de mortalité et de létalité « Covid » dans 39 pays et les a comparés au taux de vaccination contre la grippe.

Patatras : son travail publié le 1er octobre infirme les études brésilienne et italienne et aboutit à la conclusion inverse, à savoir qu’il y a bien « une association positive significative » entre décès labellisés Covid et vaccination préalable pour éviter la grippe. En clair, cela signifie que les personnes âgées ayant été vaccinées préalablement contre la grippe sont davantage décédées du Covid-19 que celles ne l’ayant pas été. En cliquant ici, vous pouvez lire cette étude in extenso si vous comprenez l’anglais. L’auteur montre que la relation « mortalité/vaccin » est plus évidente que celle avec le degré d’urbanisation, la densité de population ou la politique de lockdown. Au rayon des hypothèses explicatives, le chercheur avance un rôle éventuel des adjuvants et une réduction de l’immunité non-spécifique par « un mécanisme biologique inconnu ».

Vous ne lisez pas l’anglais ? Vous pouvez lire un bref résumé de cette étude dans un article de France Soir publié hier. Même si elle ne permet pas d’affirmer un lien de causalité, c’est une pièce importante dans le dossier déjà étoffé à charge de notre suspect.

Selon toute vraisemblance, la campagne de vaccination antigrippale n’est pas pour rien dans le rebond préoccupant à l’origine des « alertes rouges » en France et en Belgique. Il serait totalement incompréhensible que nos autorités ne suspendent pas le programme vaccinal et n’entament pas au minimum une enquête sur le sujet. On va pouvoir vérifier si elles sont vraiment attachées à la santé des anciens ou si la finalité cachée est de détruire les libertés pour l’ensemble des citoyens. Je ne voudrais pas être excessivement pessimiste, mais tout ça pue le reconfinement général prémédité.

Yves Rasir

Source : NéoSanté

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