Nice : un réseau de faux billets importés d’Italie démantelé

7759491_1fbe2478-6a90-11e8-8f7e-f35c3ba4fcd0-1_1000x625Quelque 130 gendarmes ont participé au coup de filet de Nice. (Illustration). LE PARISIEN/OLIVIER BOITET.

Deux à trois millions de faux euros auraient été écoulés ces dernières années. Plus de 20 personnes ont été interpellées.

Un vaste coup de filet à Nice (Alpes-Maritimes) a permis de démanteler un réseau de faux billets importés d’Italie. Cent trente gendarmes issus de plusieurs pelotons de la région et équipes cynophiles ont interpellé mardi et mercredi 22 suspects âgés de 25 à 50 ans, dans les quartiers sensibles de L’Ariane et des Liserons. Trois personnes ont déjà été écrouées et d’autres présentées à la justice.

Les premiers soupçons des enquêteurs remontent à avril 2017 mais le trafic durait depuis quelques années et a pu porter sur « deux à trois millions d’euros », selon une source proche de l’enquête.

Paris sportifs, achats chez de petits commerçants

« Des achats étaient faits en faux billet dans les petits commerces, avant que les militaires ne découvrent qu’il y avait des allers-retours entre la France et l’Italie pour des valeurs mensuelles de 100 000 € », selon la même source.

« Les faux étaient de qualité variable, certains très bien imités », selon la gendarmerie. Plusieurs stratagèmes étaient utilisés pour les écouler : des paris sportifs, l’ouverture de comptes bancaires à montant plafonné chez des buralistes, des achats chez des petits commerçants.

« Vous glissez un faux billet parmi des vrais, et ça passe. Ou bien, ils allaient voir des filles et payaient en faux billets », selon la gendarmerie.

 

La gendarmerie a aussi mis la main sur des centaines de milliers d’euros supplémentaires, un fusil d’assaut et une carabine 22 long rifle, accompagnés de plusieurs centaines de munitions, des grenades fumigènes et des stupéfiants en quantité significative.

Deux interpellations en avril

Après des mois d’enquête sous commission rogatoire, un Français d’une quarantaine d’années a été interpellé en avril à son retour d’Italie, avec près de 80 000 € de fausses coupures dans un appartement, ainsi qu’un complice.

Source : Le Parisien

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *