Moselle : un forcené retrouvé mort par le GIGN après 24h de siège

Illustration. Le GIGN et une équipe de négociateurs étaient entrés en contact samedi après-midi avec le forcené reclu chez lui à Merten (Moselle).

LP/PHILIPPE LAVIEILLE

Après une altercation avec ses parents, un homme de 35 ans s’était retranché chez lui samedi midi à Merten (Moselle) avec des armes et avait tiré sur les forces de l’ordre sans faire de blessé. Il a été retrouvé mort dimanche midi d’une balle dans la tête.

Tout a commencé samedi à l’heure du déjeuner, dans le village de Merten (Moselle). Après une dispute avec ses parents, un homme de 35 ans, sans activité depuis trois ans, avait sorti une arme de poing et tiré des coups de feu, avant d’ordonner à sa famille de partir – ils étaient «cinq-six» selon le maire, Gaston Lauer. Le forcené s’était alors reclu dans la demeure familiale où un important dispositif de sécurité avait été mis en place par les gendarmes, rejoints en fin d’après-midi par le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et des négociateurs.

24 heures heures plus tard, le corps du trentenaire a été découvert sans vie par les gendarmes. «On vient de le retrouver mort, une balle dans la tête», a indiqué dimanche en début d’après-midi un responsable du GIGN. Si les gendarmes ont entendu un coup de feu vers 1h10, ils ont finalement décidé de pénétrer dans la maison vers 12h30, n’arrivant plus à entrer en contact avec le forcené depuis la fin de soirée.

Un homme «dépressif»

La menace avait été prise au sérieux par les forces de l’ordre «parce qu’il avait des armes, notamment un pistolet mitrailleur, un fusil à pompe et plusieurs armes de poing», a indiqué la gendarmerie. Des armes toutes détenues «illégalement», selon le sous-préfet de permanence, M. Salin.

Selon Le Républicain Lorrain, «il aurait envoyé un SMS (dans l’après-midi NDLR) à un ami indiquant qu’il attendait les gendarmes de pied ferme et qu’il était prêt à se battre jusqu’au bout». Vers 19h, il avait même tiré en direction des forces de l’ordre, sans pour autant faire de blessé. Le maire du village de 1 500 habitants a décrit pour France Bleu Lorraine un homme «dépressif», «qui n’avait jamais fait parler de lui auparavant».

Source :  Leparisien.fr avec AFP

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