Meurtre d’un jeune boulanger à Vélines (24) : « pas de suspect pour l’instant »

Une cellule d'enquête a été installée dans le village de Vélines.
Une cellule d’enquête a été installée dans le village de Vélines. ©
Loïc Mazalrey

Le parquet de Bergerac tenait une conférence de presse ce lundi après-midi, suite à la découverte du corps ensanglanté d’un habitant de Port-Sainte-Foy

« En l’état, on n’a pas de suspect », a indiqué ce lundi après-midi Frédérique Dubost, procureur de la République de Bergerac, qui tenait une conférence de presse deux jours après la découverte d’un meurtre à Vélines (24). Samedi après-midi, le cadavre d’un jeune homme avait été trouvé au bord d’un étang, dans la campagne de ce village périgourdin à la limite de la Gironde. Agé de 24 ans, il était boulanger et habitait Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, également en Dordogne.

Selon les conclusions de l’autopsie pratiquée à l’Institut médico-légal de Bordeaux, le décès est consécutif à « plusieurs plaies transfixiantes sur des organes vitaux », précise Frédérique Dubost, sans se risquer à préciser si elles sont dues à des coups de couteau. Elle ne s’avance pas davantage sur une estimation de la date du décès, sinon pour dire que la victime « ne venait pas juste de décéder quand on l’a trouvée ».

« C’est une affaire complexe »

La voiture qui se trouvait à proximité du défunt, une Peugeot 207, avait été déclarée volée à la Communauté de brigades de gendarmerie de Sigoulès, « jeudi dernier ».

« C’est une affaire complexe », poursuit le procureur. La scène de crime, en plein air, au bord d’un étang et sur un terrain vague, « nécessite une fouille complète et méthodique ». Jusqu’à « 50 gendarmes » ont ainsi été mobilisés, notamment des techniciens en investigation criminelle (TIC) des Groupements de gendarmerie de Dordogne, de Gironde, du Lot-et-Garonne et des Landes. Un hélicoptère a survolé la zone pour « figer la scène » et des renforts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sont intervenus ce lundi.

Confiée au Groupement de gendarmerie de Dordogne et à la section de recherches de Bordeaux, l’enquête devrait passer sous la direction du pôle criminel de Périgueux « dans les jours qui viennent » avec ouverture d’une information judiciaire à la clé.

Source : Sud Ouest

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