MARCONNE La nouvelle gendarmerie inaugurée après 12 ans d’attente et un saut de puce

L’idée avait commencé à germer en 2003 mais les travaux n’ont commencé qu’en juin 2015. La nouvelle brigade de gendarmerie, passée d’Hesdin à Marconne, a été inaugurée samedi en présence de la préfète et des hauts gradés. Les militaires bénéficient de bureaux et de logements neufs.

Utilisés depuis plus de six mois, les locaux de la nouvelle caserne de gendarmerie ont été inaugurés ce week-end.

Utilisés depuis plus de six mois, les locaux de la nouvelle caserne de gendarmerie ont été inaugurés ce week-end.

La préfète Fabienne Buccio, le député Daniel Fasquelle ou encore Jean-Claude Fillion, le maire de Marconne, ont souhaité aux gendarmes une «  bonne installation  ». Intention louable s’il en est. Mais c’est vite oublier que les treize gendarmes sont dans ces locaux flambant neufs depuis juillet 2016.

C’est pourtant ce samedi 28 janvier que la nouvelle caserne a été inaugurée du nom de Gallois de Fougières. L’homme est considéré comme étant le premier militaire tué au combat à Azincourt. C’était au XVe siècle.

Fini, la vieille gendarmerie d’Hesdin ! Située à quelques kilomètres, la nouvelle caserne et les habitations ont été conçues par Pas-de-Calais habitat. Treize maisons ont été construites. Il y a un T1, trois T3, six T4 et trois T5 pour loger une vingtaine d’adultes et une dizaine d’enfants. Tous bénéficient d’un espace vert «  pas géant mais suffisant pour faire un barbecue  » confie l’un de ceux qui profitent de ces logements.

 

La caserne contient 13 logements, du simple T1 au T5. Vingt adultes et dix enfants y logent.
La caserne contient 13 logements, du simple T1 au T5. Vingt adultes et dix enfants y logent.

La sécurité y est maximale. Dans chaque maison se trouve un placard verrouillé contenant lui-même un casier fermé à clé où les gendarmes doivent déposer leur arme lorsqu’ils ne sont pas en service. Les clés du casier et du placard sont sous la surveillance personnelle des militaires. Le but est d’éviter que les enfants se saisissent d’une arme à feu.

Une épouse s’est dite très heureuse de ce changement de lieu. «  C’est le jour et la nuit entre ce qu’on a aujourd’hui et ce qu’on a connu jusqu’à il y a quelques mois : nos logements dataient des années 50.  »

Dans les bureaux, l’architecte a privilégié la clarté. Tout est accessible aux handicapés, les cellules sont aux normes. En cas d’accident grave, les victimes ou proches sont accueillis dans un espace de confidentialité. «  C’est le luxe  », résume un militaire.

 

Jean-Louis Cottigny, vice-président de Pas-de-Calais habitat s’est félicité des travaux qui ont eu lieu à la caserne.
Jean-Louis Cottigny, vice-président de Pas-de-Calais habitat s’est félicité des travaux qui ont eu lieu à la caserne.

Les gendarmes n’étaient pas les seuls à se satisfaire de ces nouveaux locaux. Le député Daniel Fasquelle a confié aux gendarmes présents : «  J’étais horrifié lors de ma visite sur votre ancien lieu de travail. Vos conditions n’étaient pas dignes de vous.  » Un décalage visiblement réparé si l’on en croit la satisfaction lisible sur les visages.

Source : La Voix du Nord

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