Magny-en-Vexin : le projet de future gendarmerie bientôt débloqué

La ville doit retrouver la maîtrise de la parcelle, située route de Mantes, qui doit accueillir le nouveau bâtiment.

KLCZK3WAGCCZQOVWOEKU7EWSEMMagny-en-Vexin. L’idée est de donner enfin des locaux modernes à la brigade de gendarmerie locale, actuellement installée rue de Crosne, en centre-ville. LP/Marie Persidat

 

Le projet de nouvelle gendarmerie à Magny-en-Vexin devrait enfin rebondir à la rentrée. L’imbroglio administratif qui bloque le dossier depuis plusieurs années est en passe d’être réglé. Début septembre, le tribunal administratif doit se prononcer : la commune a bon espoir de récupérer le terrain sur lequel pourrait être construit le futur bâtiment. « Il nous fallait passer par le tribunal pour nous rétablir dans notre droit », indique le maire (DVG) Jean-Pierre Muller. Car en 2016, la municipalité avait – sans le savoir – mis à la disposition de la communauté de communes un terrain dont elle n’avait en réalité pas la maîtrise.

En 2016, Magny-en-Vexin cède pour 1 € symbolique à Vexin-Val-de-Seine la parcelle située près de la caserne des pompiers, route de Mantes. L’idée est de donner enfin des locaux modernes à la brigade de gendarmerie locale, actuellement installée rue de Crosne, en centre-ville.

Un site donné à une association en 2003

Mais lorsque l’intercommunalité a voulu commencer les études de sol pour lancer la construction, elle est tombée sur un obstacle de taille. La municipalité n’était en réalité plus légalement propriétaire du terrain. Le site avait été donné en octobre 2003, à l’association les Templiers, qui avait l’intention d’y aménager un centre d’aide par le travail.

Le dossier n’ayant débouché sur rien de concret dans le délai imparti, c’est-à-dire cinq ans, la ville croyait avoir récupéré son terrain. Mais entre-temps, l’association en question a été dissoute. Et pour couronner le tout, ses anciens responsables se sont révélés être totalement injoignables. La ville n’avait donc aucun moyen de retrouver la main sur ce terrain malgré l’annulation des délibérations prises en faveur du projet des Templiers.

« L’intérêt général veut que cette gendarmerie soit à Magny »

Le recours nécessaire au tribunal a largement allongé le délai prévu pour la construction du bâtiment. Malgré tout, la municipalité de Magny-en-Vexin maintient sa proposition : « Dès que nous l’aurons récupéré, nous céderons le terrain à la communauté de communes », annonce Jean-Pierre Muller.

Reste à savoir si celle-ci est toujours prête à implanter la gendarmerie route de Mantes. Le président de Vexin-Val-de-Seine, Jean-François Renard, maire (DVD) de Villers-en-Arthies, s’était montré très agacé par la situation ces dernières années. L’élu, qui n’a pu être joint, cherchait d’ailleurs d’autres terrains pour la construction, dans des villages proches d’une route départementale. « L’intérêt général veut que cette gendarmerie soit à Magny-en-Vexin », estime pour sa part Jean-Pierre Muller.

Source : Le Parisien

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