Maëlys: l’enfant a eu la mâchoire fracturée, les sous-vêtements seraient en cours d’analyse

Les restes de la petite Maëlys sont en cours d’analyse pour essayer de comprendre de quoi l’enfant est morte alors que Nordahl Lelandais garde toujours le silence. Une fracture de la mâchoire a été relevée, même si cette avancée ne peut pas confirmer les causes exactes de la mort.

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La petite Maëlys a eu la mâchoire fracturée, mais la piste de l’homicide n’est encore qu’une hypothèse.
©Capture d’écran

Le squelette commence à révéler ses secrets. Selon les résultats des analyses effectuées sur les restes de la petite Maëlys découverts le 14 février, l’enfant a eu la mâchoire fracturée.

Il est encore impossible de déduire de cet élément les conditions exactes de la mort de la petite fille disparue dans la nuit du 26 au 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin (Isère) en marge d’une fête de mariage.

Après cinq mois et demi de mise en examen et d’incarcération, Nordahl Lelandais -le seul suspect- a admis son implication dans la mort de l’enfant. Il n’a cependant pas expliqué, ni le 14 février ni lors d’une audition ultérieure, la manière dont Maëlys avait perdu la vie. Il a seulement annoncé que la fillette était morte par « accident » sans donner plus de détails. L’ancien militaire de 35 ans est cependant mis en examen pour meurtre, la justice soupçonnant donc un motif criminel.

La fracture de la mâchoire ne prouve pas encore un geste intentionnel. Rien n’indique en effet que cette blessure n’a pas été faite après un choc accidentel. Voire même qu’elle a été post-mortem, lorsque Nordahl Lelandais, comme il l’a reconnu, a jeté le cadavre de l’enfant dans un lieu difficilement accessible entre les communes d’Attignat-Oncin et Saint-Franc en Savoie.

Lire aussi: Affaire Noyer – Nordahl Lelandais: ses aveux 

Mais l’étau semble se resserrer autour d’un scénario sordide. Les experts, selon RTL, analysent actuellement la brassière et la culotte de l’enfant qui auraient été retrouvées roulées en boule à coté du corps.

D’autres analyses ont révélé, en outre, que le suspect, décrit au cours de l’enquête comme ayant une sexualité ambiguë, aurait commencé à consulter, peu de temps avant les faits, des sites pédopornographiques.

Source  :  FranceSoir.fr

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