Loyal à son pays, pas à une classe sociale.

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Cette fois-ci, c’en est trop.

Les flics font ce qu’ils veulent, mais les gendarmes ont des comptes à rendre à leurs anciens en premier, à l’histoire ensuite.
Voilà maintenant que la gendarmerie participe au fichage des opposants de macron sous prétexte de contrôle au fichier des personnes recherchées des gens manifestant pacifiquement contre le chef de l’état.
Quand on  a essayé de porter un uniforme avec honneur pendant toute sa vie et que l’on voit ce que devient la gendarmerie en 2019 il est dans l’ordre des choses de se lever et d’aller un peu tirer les oreilles des successeurs qui s’engage un peu dans le n’importe quoi !
On le savait, et on l’avait dit, il y a dix ans quand Sarkozy, qui ne pouvait pas supporter les gendarmes, a effacé ses principes de fonctionnements ancestraux et déplacé cette institution au ministère de l’intérieur, c’était pour en faire une basse police au service, non de l’état, mais des politiques.
Pour que les chefs de la gendarmerie ne puissent plus dire aux autorités «  vos ordres sont illégaux, on ne peut pas obéir » Le petit Sarko, qui s’est pris un jour pour un homme d’état a gommé les principes généraux d’exécution du service de la gendarmerie nationale, en balayant le décret de 1903.
Macron le financier, qui prend la France pour une entreprise et lui pour un vulgaire PDG, se conduit lui aussi, non en homme d’état, mais en chef d’entreprise.
Aussi nous avons eu la tristesse de voir le directeur de la Gendarmerie venir à la commission d’enquête du Sénat nous expliquer que c’est bien sur lui qui avait promu, de sa propre initiative, à lui tout seul, le fumeux Benalla au rang d’expert colonel de la gendarmerie.
Je veux bien entendre que le directeur fait son devoir en venant soutenir une telle énormité devant la représentation nationale, mais qu’il sache que cela ne trompe personne.
Où était l’honneur de notre arme ?
 – Faire défaut au président de la République, en disant les choses comme elles sont, à savoir que le Benalla n’a jamais eu les qualités pour songer à faire un gendarme adjoint, puisque nous l’avons vu, il est inapte au travail en équipe, il est inapte à supporter la moindre pression, et ne se contrôle absolument pas.
– Rester fidèle au chef de l’État et dans la mesure du possible assumer les fautes de son maître.
Je vous laisse répondre, je n’ai pas la solution et préfère ma place de spectateur à celle de DGGN.
Je dis simplement qu’un directeur de la Gendarmerie n’a pas de maître et que s’il est amené à assumer des fautes, il les assume jusqu’au bout et démissionne sur-le-champ. Mais n’est pas le Général De Villiers qui veut.  Je recommande d’ailleurs au DGGN, la lecture du dernier essai de Pierre De Villiers, «  Qu’est-ce qu’un chef »
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Puis survient le mouvement appelé des Gilets Jaunes, qui n’est rien d’autre que les prémices d’une véritable révolution. Elle est naissante, elle se forme. Une première crise fut maintenue par une extraordinaire violence des forces de l’ordre, dont les gendarmes, violence et répression jamais vue en France, mais ressemblant à celle subie par les ouvriers polonais des années 80. Des milliers de blessés, des dizaines de gens mutilés à vie, mais surtout des milliers d’interpellations dont  personne ne peut justifier la légalité. Autre point commun, Castaner est lui aussi socialiste.
Oui, je le maintiens, un ordre du préfet ne vaut pas légalité, une réquisition d’un procureur n’est pas ordre de la loi.
Il est des ordres réguliers auxquels le gendarme obtempère, il est des demandes abusives qui doivent être dénoncées comme telles et rester sans conséquences. Si l’autorité civile prend des sanctions contre le chef qui respecte son grade et ses responsabilités, peu importe. L’honneur de la gendarmerie est de ne connaître que la légitimité. Le chef sera défait, et alors ? Dans tous les cas, la gendarmerie ne participera plus jamais à des rafles qui font encore rougir de honte ses membres aujourd’hui. N’est-on pas sur le même chemin ? Interrogez-vous véritablement.
Rien appris, la classe supérieure se tient les coudes effrayée de perdre ses privilèges, et les gendarmes obéissent et participent à des actions dont on devra me démontrer la légalité.
Voilà maintenant que la notion d’arme par destination a subi une évolution que personne ne songe à contester puisqu’elle est faite pour protéger les privilégiés et uniquement eux.
C’est sur un clavier, que tout le monde sait  arme létale, que j’écris ces lignes. Mais auparavant, j’avais pris des notes avec un stylo, lui aussi dangereux, si je le bloque dans ma main pour vous l’enfoncer dans l’œil.
La jurisprudence Castaner a établi que désormais est une arme, tout ce que cet amateur de poker a décrété.  Ben non, ce n’est pas l’objet qui est important dans cette affaire qui visiblement le dépasse, c’est l’usage. Et une arme par destination ne peut être qualifiée ainsi qu’après son usage.
Jamais une intention n’a été un délit ou un crime s’il n’est suivi d’un commencement d’exécution.
Mais va-t-on vers le délit de penser ? de mal penser ? Décidément Macron aura inventé l’impensable.
Alors c’est quoi ces gendarmes qui contrôlent des gens sur les routes françaises et saisissent ce que bon leur semble sous prétexte qu’éventuellement cela peut devenir une arme ? Et la voiture, c’est bien l’arme la plus puissante ? Pourquoi ne pas la saisir ?
Non tout ça ne rime à rien.
Mais qu’est-ce donc que ces gardes à vue abusives ? Ces rétentions illégales ? Où est notre état de droit ?
Chaque O.P.J. doit avoir conscience que c’est sa responsabilité personnelle qu’il engage quand il se livre à ces privations de libertés contraires à notre droit le plus élémentaire.
Je m’étais souvent demandé pourquoi dans des années noires, les gendarmes avaient obéi.
Aujourd’hui, j’ai ma réponse.
On n’a rien appris et notre droit ne nous protège pas de dirigeants dangereux.
Hier dans la campagne normande les gendarmes passaient, au fichier des personnes recherchées, tous les participants à la manifestation contre Macron venu taxer un peu de légitimité aux maires qu’il avait réunis. Ben oui, il n’en a plus, alors, il se dit qu’en se mettant dans un groupe non contesté, il pourrait éventuellement, par rayonnement, s’en voir imprégné.
Mais tout le monde doit savoir qu’un Fichier de Personnes Recherchées est avant tout un fichier électronique et qu’il conserve des traces de sa consultation.
Le gouvernement, les services, comme on dit pudiquement, peuvent savoir qui a été contrôlé par les gendarmes aux abords de la manifestation. Je vais être plus précis, le gouvernement recense par là même, les opposants.
Je me demande si c’est bien constitutionnel ça ?
Vous ne vous le demandez même pas, vous avez raison.
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Les Gilets Jaunes vu de l’Etranger
Et cerise sur le gâteau, on apprend que les gens allant manifester sont obligés de retirer leurs gilets jaunes sous la menace d’une infraction à 135 euros.
J’aimerais bien savoir de quelle infraction il s’agit, mais pas moyen. Qui donne cet ordre ? Pourquoi les gendarmes obéissent-ils à une idiotie pareille ?
Une révolution est en marche, comme toutes, elle avance par soubresauts. On la croira éteinte qu’elle explosera au moindre prétexte et emportera ces chefs qui aujourd’hui se jouent de la légalité. Cela peut prendre un mois ou deux, peut-être six, mais Macron n’a pas les capacités d’éteindre l’incendie qu’il vient d’allumer et qu’il croit malin d’attiser à chaque occasion.
La RDA s’est libérée de l’oppression par des manifestations, par la répétition de manifestations, elles aussi réprimées de la même façon que celles d’aujourd’hui en France. Le peuple malgré la violence des policiers communistes revenait manifester, exactement comme le font les gilets jaunes aujourd’hui malgré la violence des policiers et des gendarmes français. regardez l’histoire, elle est riche en informations.
Les exécutants resteront seuls avec ce qu’ils ont fait et rendront des comptes. Le flic qui a tiré dans la tête d’un manifestant qui s’éloignait tranquillement trouvera son arme bien lourde. Il devra la porter seul. Le syndicaliste policier qui est allé chercher sa récompense après avoir maté la révolte, trouvera son butin puant.
Mais le gendarme qui ne bronche pas quand il assiste à des violences illégitimes, qui obéît à des ordres manifestement illégaux,  aura lui aussi des comptes à rendre à une postérité que tout le monde connaît, car s’il est une règle universelle, c’est que jamais personne, jamais aucune répression, nulle part, n’est parvenue à faire taire un peuple qui demande des comptes à des privilégiés qui abusent de leur situation.
Macron qui se conduit autant comme Louis  XVI que comme Jaruzelsky sera balayé du pouvoir comme ces deux dirigeants l’ont été.
Les gilets jaunes sont sans culotte, les gilets jaunes sont Solidarnosc. Sot celui qui ne lit pas ça dans l’actualité.
J’en suis au point où en écrivant ces lignes, je me demande si je ne vais pas goûter au bâton de Castaner et des magistrats obéissants. Il est facile pour moi d’effacer tout ça et de vivre tranquillement ma petite retraite, dans mon petit coin, avec ma petite famille, mes petits soucis, mes petites joies, mais je reste persuadé que le devoir d’un ancien est de dire les choses comme elles sont et non comme on les voudrait, et d’avertir ce jeune gendarme que je ne connais pas que demain il sera seul avec sa conscience.
Fait ton devoir camarade, mais ton devoir c’est de comprendre la loi et la constitution et ne pas te laisser entraîner à des actes ou des omissions que l’histoire pourrait te reprocher.
Je suis certain par ailleurs que les anciens de la police pensent exactement les choses comme moi.
Ne vient pas pleurer demain camarade et dire que tu ne savais pas.
Quand les privilégiés voient leurs avantages menacés, ils deviennent terribles. C’est ça qui me fait peur.
Je n’ai pas peur de mon peuple, il est sage et instruit, j’ai peur des possédants.
Jacky Mestries

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