Lot-et-Garonne : Tonneins et Aiguillon sous la surveillance des gendarmes

Coller à l’évolution de la population et de la délinquance : tels sont les objectifs de la réorganisation actuellement à l’étude.

Lot-et-Garonne : Tonneins et Aiguillon sous la surveillance des gendarmes

« Pas de baisse d’effectif », selon le colonel Facquet, ici au micro, lors de la remise des lettres de félicitations aux officiers, hier matin, à l’Agropole. © Photo
Thierry suire
Sur la carte de leur activité, deux points sont marqués à l’encre rouge. La couleur des zones chaudes et sensibles. Qualificatifs décernés à deux communes où la courbe des interventions est en constante croissance : Tonneins et Aiguillon. Et pour décrire la situation à laquelle est confronté le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne, un officier rappelle : « Sur les quatre compagnies de Villeneuve-sur-Lot, Agen, Nérac et Marmande, 46 % de l’activité départementale se concentre sur cette dernière. » Être complet invite également à préciser que la fermeture de la brigade de Clairac, en 2011, a probablement contribué à tendre le contexte tonneinquais.Adepte des formules sans ambiguïté, Denis Conus, préfet de Lot-et-Garonne, a exprimé en ces termes, mardi, à l’occasion d’une remise de lettres de félicitations aux gendarmes méritants, la ligne directrice de la réorganisation des troupes sur ce territoire : « Moins de monde dans les bureaux. Plus du monde sur le terrain… »

À partir de l’été prochain

Et manière de signifier que l’écheveau de ce prochain canevas aura la même longueur que l’actuel, le colonel Xavier Facquet a complété : « Il n’y aura pas de baisse d’effectif et nous ne fermerons pas de caserne. Nous nous réorganisons pour être meilleurs. L’étude technique actuelle, qui repose sur une adaptation du maillage et un renforcement de la proximité, devra être validée par la direction de la gendarmerie. Nous devons accompagner les mouvements de population . » Ce plan, prévu pour être effectif à partir de l’été prochain, pourrait aussi signifier un retrait partiel, voire complet, des villes où gendarmes et policiers se superposent. « Mais rien n’est pour l’instant officiel », se plaît-on à souligner du côté du groupement de gendarmerie.

Source : Sud Ouest

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