Loire : la réserve de la gendarmerie très attractive

La gendarmerie de Saint-Etienne

La gendarmerie de Saint-Etienne © Radio France – Mathilde Montagnon

Avec l’attentat de Nice et l’appel à la mobilisation, de nombreux civils s’engagent pour être réservistes. Notamment dans la gendarmerie. Depuis cet été, 200 volontaires se sont faits connaitre pour intégrer la réserve de la gendarmerie de la Loire.

Bastien a intégré la réserve de la gendarmerie il y a trois ans. Cet ingénieur de 24 ans effectue régulièrement des missions de tout type (surveillance de proximité, lutte contre les cambriolages, tâches administratives) pour le compte de la gendarmerie. Tout ça en plus de son emploi. Des semaines bien chargée, de 60 à 70h, minimum mais enrichissantes selon lui.

Comme lui, de plus en plus de jeunes, et de moins jeunes, intègrent la réserve de la gendarmerie. Depuis l’attentat de juillet à Nice, pas moins de 200 personnes se sont portées volontaires dans la Loire pour intégrer la réserve. Le plus âgé avait 79 ans… Un tiers ne remplissait pas les conditions de recrutement, selon le lieutenant-colonel Philippe Trinckquel, commandant en second du groupement. Reste 120 à 130 personnes qu’il va falloir intégrer, progressivement. Déjà 44 ont été formées. Deux stages de deux semaines étaient organisés cet été à Sathonay-Camp, au nord de Lyon. Une formation de base et une initiation au tir. Le prochain stage est prévu pendant les vacances de la Toussaint.

La gendarmerie de la Loire a utilisé pour le moment 6 413 jours de réserve, contre 2 599 l’an dernier à la même époque. C’est plus du double. Un recours aux réservistes qui s’explique par une lutte accrue contre les cambriolages, l’Euro 2016 de football et bien sur le contexte des attentats. Financièrement aussi ce recours aux réservistes se voit : le budget global pour les indemniser pourrait atteindre les 850 000 euros cette années dans la Loire. Contre 270 000 euros l’an dernier. Un effort colossal de la part de l’État qui cherche par ailleurs à développer le volontariat. Au niveau national l’objectif c’est de doubler pratiquement d’ici 2 ans le nombre de réservistes : ils doivent passer de 25 000 à 40 000 d’ici 2018. Ils sont pour le moment 244 réservistes dans la Loire.

Source : France Bleu

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