Limoges. Voitures de gendarmes incendiées : un suspect écroué

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Cinq véhicules avaient été incendiés dans la caserne de gendarmerie de Limoges (illustration). | FOTOLIA

Un homme d’une trentaine d’années a été mis en examen et écroué vendredi à Limoges, en lien avec l’incendie en septembre de cinq véhicules de gendarmerie dans la caserne de Limoges, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie.

Un homme a été mis en examen et écroué vendredi à Limoges, en lien avec l’incendie en septembre de cinq véhicules de gendarmerie dans la caserne de Limoges.

L’homme interpellé a été mis en examen pour destruction criminelle par incendie, avec circonstance aggravante parce qu’il s’agit de véhicules de la force publique, et de faits survenus à l’intérieur d’une caserne, a précisé la gendarmerie du Limousin.

« Proche ou sympathisant de l’ultra-gauche » ?

Il « semblerait » que le suspect soit « proche ou sympathisant de l’ultra-gauche », a-t-on indiqué de même source. La gendarmerie a ajouté que l’enquête se poursuivait sous l’autorité d’un juge d’instruction.

Dans la nuit du 18 au 19 septembre, cinq véhicules du groupement de gendarmerie de la Haute-Vienne – trois véhicules portant l’inscription Gendarmerie, et deux bus blancs – avaient été détruits par un incendie, dans l’enceinte de la caserne Jourdan à Limoges ; un incendie d’apparence volontaire qui avait motivé l’ouverture d’une enquête par le parquet.

Cet incendie avait fait l’objet d’une revendication, sur internet, par un groupe inconnu baptisé « RAGE » (pour « Révolte anarchiste des gendarmes exilés »), qualifiée à l’époque de « fantaisiste » par le parquet.

Un incendie survenu 2 jours avant un autre à Grenoble

Deux jours après l’incendie de Limoges, un autre incendie de nuit, à Grenoble, avait ravagé des locaux techniques et des dizaines de véhicules de la caserne de la gendarmerie de l’Isère. Il avait été revendiqué sur un site, fréquemment utilisé par des organisations d’extrême-gauche, et utilisé pour les faits de Limoges.

Ces incendies intervenaient à quelques jours du procès de plusieurs personnes, certaines décrits comme « membres de la mouvance radicale ultra-gauche », jugées à Paris pour l’attaque et l’incendie en mai 2016 d’une voiture de police dans un climat tendu de mobilisation contre la loi travail. Le texte posté après les faits de Grenoble évoquait une « vague d’attaques de solidarité » avec les personnes jugées.

Aucun lien n’a été mentionné à ce stade de source proche de l’enquête entre les faits de Limoges et ceux de Grenoble.

Source : Ouest-France

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