Les missions des gendarmes sur le massif du Mont-Blanc

Ils sont entre 200 et 300 chaque jour à se lancer à l’assaut du Mont-Blanc.

Des alpinistes de plus en plus nombreux, expérimentés ou non. Et cela un pose un problème. Le refuge du Goûter, passage obligé vers le sommet, est en surfréquentation. 120 couchages étant à disposition. Désormais, l’accès est donc règlementé pour éviter que cela ne dégénère.

« On se retrouvait dans une situation où les gens dormaient dans l’entrée du refuge du Goûter avec des dépassements de 10, 20, 30 personnes ce qui en terme de sécurité incendie pose de grave problèmes mais aussi en terme d’ordre publique puisque ça en vient pratiquement aux mains et le gardien avait du mal à juguler ce phénomène nouveau », affirme Stéphane Bozon, commandant du PGHM de Chamonix Mont-Blanc.

La mission des gendarmes doit se poursuivre jusqu’à la fermeture des refuges, fin septembre, et ce même en cas de non-reconduction de l’arrêté. Mais les pelotons de gendarmerie de haute montagne sont également là pour faire de la prévention

« Demain vous devez redescendre tôt. Traverser le couloir avant midi », expliqué l’Adjudant-chef Fabrice Bernard-Jacquet, gendarme au PGHM de Chamonix Mont-Blanc, à des alpinistes.

Avertir pour éviter, au maximum, de secourir des personnes en difficulté. Entre 1990 et 2017, 102 personnes ont perdu la vie dans le couloir du Goûter.

Source : Euronews

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