Les futurs réservistes de la gendarmerie en formation à Carpiagne
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Trois fois par an, le camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) accueille une centaine de personnes âgées de 17 et 40 ans pour devenir réserviste de la gendarmerie nationale. Une promotion est en formation depuis dix jours et sera diplômée vendredi 21 avril.
Le lever fut très matinal. Trop pour certains : 5h ! Lever, puis ménage avant un rassemblement dans la cour. Les futurs réservistes comptent les effectifs. Ils sont 106 à quatre jours du diplôme. Ils étaient 132 au départ. « Il y en a toujours quelques uns qui partent, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir des ordres, parce que c’est trop dur. Ou parfois sur blessure » glisse-t-on chez les encadrants.
Après les premières corvées, place aux cours. Entre la théorie et la pratique, les futurs réservistes doivent ingurgiter beaucoup de savoirs en très peu de temps. La formation dure une quinzaine de jours. « Il faut qu’on soit attentifs, car on les a peu de temps et derrière, on les arme, on leur donne un uniforme. Il faut qu’on sache à qui on à affaire. Et quand on trime comme ça, on voit les limites de chacun » murmure l’un des encadrants.
Secourisme, sécurité routière et maîtrise d’individu
Ce mardi 18 avril, les 106 réservistes passent par différents ateliers. Dans une salle, deux anciens gendarmes enseignent les gestes qui sauvent. En cas de brûlure, coupure, ou bien encore d’étouffement. Avec mannequins à l’appui. « Là, tu as ton bébé qui s’étouffe … tu fais quoi ? » demande l’un des deux à un stagiaire. « Allez, allez, les minutes s’écoulent. Ton bébé est en train de mourir ! » Une formation nécessaire pour permettre d’avoir les bons gestes même en situation de stress extrême.
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