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Les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure se sont rassemblés au matin de ce samedi 3 mars, pour organiser une marche en direction du bois Lejuc dans l’après-midi.
La gendarmerie était mobilisée pour évacuer par surprise les opposants au projet de Bure, dans la Meuse, ce jeudi 22 février. Crédit : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP À Bure, dans la Meuse, dix jours après l’évacuation forcée des opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires, un nouveau face à face se profile avec les forces de l’ordre. Un arrêté préfectoral pris jeudi 1er mars interdit toute manifestation dans ce secteur durant le week-end.
Au matin de ce samedi 3 mars, les opposants au projet d’enfouissement étaient en phase de prévision dans une grange de Mandres-en-Barrois, pour programmer les actions de l’après-midi. L’objectif : montrer leur mécontentement face aux arrêtés préfectoraux d’interdiction.
Ce samedi, les opposants ont également perdu une bataille : ils avaient demandé en référé l’annulation de l’interdiction de circulation , mais le tribunal administratif de Nancy vient de les débouter. À 14 heures, une marche en direction du bois Lejuc doit débuter.
« S’il y a des velléités à reprendre le bois, il y aura une réponse », a prévu la préfète. Le dispositif sécuritaire est toujours important sur place : plus de 500 gendarmes et CRS sont mobilisés pour la surveillance et la protection du laboratoire de Bure.
Source : RTL
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