Le documentaire «Soldats d’Allah» révèle des failles de la gendarmerie française

Un centre de cybercriminalité a été créé mais aucun des gendarmes n’est arabophone. Pour y remédier, les agents utilisent… Google Translate.

  •  © Capture d’écran Spécial Investigation
    © Capture d’écran Spécial InvestigationLe journaliste Saïd Ramzi (pseudonyme) a infiltré une cellule de Daesh pendant six mois. Après Canal + lundi, l’enquête a été diffusée ce soir, sur la RTBF, à partir de 20h25. Nous l’avons visionnée. Premier constat : les failles de la gendarmerie française.

    En France, un centre de cybercriminalité a bel et bien été créé. Problème : aucun gendarme n’est arabophone. Pour dénicher des propos terroristes sur la toile, le colonel Nicolas Duvinage explique que son équipe utilise… Google Translate !

     


Spécial Investigation : Les autorités traquent… par nonstopzappingofficiel

Pseudo interdit

Or, pour ne pas se faire prendre, les terroristes n’utilisent pas Messenger, ou autre forum de discussion bien connu du grand public. Ils créent des plates-formes via Télégram.

Sachant cela, les professionnels de la cybercriminalité pourraient en profiter pour infiltrer des réseaux djihadistes. Mais, ils sont confrontés à un autre problème : le droit français, qui leur interdit de créer un pseudonyme, même lorsqu’il s’agit de lutte antiterrorisme. Un point dont Nicolas Duvinage reconnaît l’aberration : «  C’est un énorme frein à l’enquête  ».

Source : Le Soir.be

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