Le corps d’une femme retrouvé à Mougins : «Rien n’indique que le crime est lié au proxénétisme»

La victime de 37 ans a été identifiée comme une prostituée domiciliée à Cannes.

Un corps en partie calciné et dénudé. Vers 10 heures, le matin de Noël, le cadavre d’une femme a été découvert par une passante dans le parc de la Valmasque, à Mougins (Alpes-Maritimes). Seule une paire de bottes était sur le corps de la victime. Jeudi soir, le corps de cette femme a été «identifié avec quasi-certitude», notamment grâce à des signes distinctifs qu’elle portait, selon le parquet de Grasse, qui a ouvert une enquête pour meurtre. La femme de 37 ans était albanaise et vivait dans la région. Elle était mère d’«au moins un enfant», selon Fabienne Atzori, procureure de Grasse, contactée par Libération.

La trentenaire aux cheveux blonds a été reconnue par un policier de la brigade de répression du proxénétisme de Cannes, comme une prostituée domiciliée dans la ville, selon Nice Matin. Le parquet appelle cependant à la «plus grande prudence» : si la victime était sans doute encore prostituée, «rien dans l’enquête n’indique que le crime est lié au proxénétisme». Les enquêteurs cherchent désormais à savoir qui pouvait avoir des contacts avec la jeune femme. Personne n’avait signalé sa disparition avant la découverte de son corps. Une perquisition a déjà eu lieu à Cannes, au domicile de la victime. Selon Fabienne Atzori, «aucun élément indiquant que ce pouvait être le lieu du crime n’a été retrouvé».

Les investigations ont été confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Cannes et à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. D’importants moyens ont déjà été mis en œuvre selon Nice Matin : drone, modélisation 3D de la zone, une cinquantaine de gendarmes mobilisés mercredi pour ratisser la zone et réaliser une enquête de voisinage… Une autopsie de la victime sera pratiquée lundi matin, pour tenter de déterminer les causes et les circonstances de sa mort, survenue dans la nuit du 24 au 25 décembre. Une étape clé dans l’enquête : les gendarmes ne disposent pour l’heure que de très peu d’information sur sa vie. Le parquet redoute des investigations «extrêmement complexes».

Source : Libération

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