La nouvelle gendarmerie sortira bientôt de terre

Laurent Panifous ne pensait pas devoir se battre autant pour mener à bien le projet./ Photo DDM, M.B.
Laurent Panifous ne pensait pas devoir se battre autant pour mener à bien le projet./ Photo DDM, M.B.
 

C’était l’un des engagements majeurs de campagne en 2014 pour le maire et son conseil municipal : maintenir la gendarmerie au village. Après trois ans et demi de bataille, le projet est en passe de prendre forme et les travaux commenceront fin décembre. Laurent Panifous, maire, affiche une petite satisfaction : «ça n’a pas été facile, mais bon, on y est ! On avait trop peur que la gendarmerie s’en aille». Le but de la manœuvre, c’était bien ça, construire une nouvelle caserne pour garantir le maintien du service public. «Et puis la caserne actuelle est un peu vétuste, les locaux sont trop petits et mal adaptés, les logements vieillots. La moindre des choses, c’est de mettre à disposition des locaux dignes de ce nom afin que les services travaillent dans de bonnes conditions. Ce n’est pas le cas actuellement». La caserne sera donc située à la sortie du Fossat, route de Foix, face à l’ancien stade, sur un terrain appartenant à la municipalité. Six maisons individuelles collées les unes aux autres seront construites, six logements, du T3 au T5, pour les gendarmes et leurs familles. Un septième logement pour un gendarme adjoint volontaire (GAV) complétera l’hébergement. En façade, au bord de la route, il y aura le bâtiment de la gendarmerie, l’accueil du public, un parking ; à l’arrière, les locaux techniques et les garages. Au total, 975 m2 bâtis selon un cahier des charges très strict, qui ne laisse que peu de marge de manœuvre à l’architecte Anne Puyol. «Les gendarmes du Fossat ont été consultés pendant la procédure d’élaboration du projet et invités à plusieurs réunions afin de prendre en compte leurs observations.»

Ce gros chantier est porté par la commune seule. Pour un coût total de 2,2 millions d’euros TTC, la commune bénéficie d’un emprunt de 1,285 million d’euros sur vingt-cinq ans mais dont les annuités seront couvertes en totalité par le loyer ; de subventions de l’Etat et du département pour 878 000 €. Le solde sera pris sur les fonds propres de la commune, mais cela n’imputera en aucun cas son budget. Les subventions étaient la condition sine qua non pour la réalisation du projet : «Tant que le plan de financement n’était pas acceptable, il était hors de question de lancer le projet ; je ne voulais pas mettre à mal le budget», souligne le maire.

Source : La Dépêche du Midi

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