La gendarmerie bien en place

Le bilan a été exposé par le capitaine Henri Gomez, commandant de la compagnie de gendarmerie. - Le bilan a été exposé par le capitaine Henri Gomez, commandant de la compagnie de gendarmerie.

Le bilan a été exposé par le capitaine Henri Gomez, commandant de la compagnie de gendarmerie.

Le redéploiement police – gendarmerie est une réalité depuis bientôt quinze mois. Un point d’étape a été fait avec les maires des communes concernées.

 La population et les élus sont très satisfaits du travail de la gendarmerie, se réjouit Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire de Romorantin. « La réforme est également favorable aux communes autour de Romorantin. »

Avec Jeanny Lorgeoux, les maires des huit communes (*) qui dépendent de la jeune brigade territoriale autonome (BTA) de Romorantin, étaient réunis, vendredi dernier, à la sous-préfecture de Romorantin, pour dresser un premier bilan.
Premier magistrat de Vernou, Jack Terrier, se réjouit aussi de ce changement : « Aujourd’hui, les gendarmes arrivent sur place en 15 à 17 minutes. C’est plus efficace ! A priori, moins de mauvaises choses se passent dans ma commune. »
« C’est une opération réussie », ajoute pour sa part le député Patrice Martin-Lalande. « Ce redéploiement offre plus de cohérence et une facilité de mobilisation. »

Baisse de la délinquance

Exposés par le capitaine Henri Gomez, commandant de la compagnie de gendarmerie, les chiffres confirment ces dires. Ils sont plutôt flatteurs pour les militaires. « En un an, la BTA a constaté 815 délits, pour mémoire les chiffres de la police en 2012 était de 974 », précise le capitaine. Et d’ajouter : « Nous enregistrons une baisse de la délinquance générale de 26 % et moins 30 % pour les atteintes aux biens. Les cambriolages ont augmenté diminué de 9 %; . »
Les chiffres des infractions révélées par l’action des services – c’est-à-dire d’affaires résolues à l’initiative des forces de l’ordre (stupéfiants ou travail dissimulé par exemple) – sont eux moins favorables aux gendarmes.« Pour reprendre l’initiative, il faut bien connaître le terrain, comprendre les réseaux, l’écosystème local »,décrit le lieutenant-colonel, Éric Chuberre, commandant le groupement de Loir-et-Cher. « Une deuxième phase s’ouvre : l’appropriation et la prise en compte des phénomènes. »
La gendarmerie prévoit également de renforcer son action en matière de lutte contre l’insécurité routière, en quinze mois, douze accidents corporels, dont deux mortels faisant trois morts, ont été constatés sur le territoire de la brigade. « Ce n’était pas la priorité de la BTA, nous avions une action répressive très mesurée, cela devrait évoluer », prévient le capitaine Gomez.

V.P.

(*) En plus de Romorantin, les communes de Courmemin, Loreux, Millançay, Mur-de-Sologne, Veilleins, Vernou-en-Sologne et Villeherviers dépendent de la BTA.

Source : La Nouvelle République

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