La France a-t-elle un problème de déni des violences policières ?

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Alors que les documents pointant de mauvais usages de la force contre les «gilets jaunes» s’accumulent, le ministère de l’Intérieur persiste à démentir tout problème systémique.

«Quand j’entends parler de brutalité inouïe et illégitime [de la police], je suis sidéré, et c’est le mot le plus poli que je trouve.» Depuis le début du mouvement des «gilets jaunes» le 17 novembre, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est catégorique: les violences policières n’existent pas.

Pendant près de deux mois, aucun membre du gouvernement n’a voulu s’exprimer sur le sujet. Même silence pour le président de la République, qui a tenu à rendre «hommage aux forces de l’ordre» le 28 janvier. Dans le même temps, le secrétaire d’État Laurent Nuñez affirmait que l’usage des armes intermédiaires (LBD40 ou grenades) était «proportionné».

Vendredi 1er février, Christophe Castaner a enfoncé le clou avec un clip se focalisant sur les violences des casseurs, accompagné de ce message: «Si la loi était respectée, il n’y aurait pas de blessés.»

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Pourtant, depuis le début du mouvement, impossible d’ignorer la question des violences policières. Au moins 116 enquêtes de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont été ouvertes et des centaines d’images, de témoignages et de vidéos ont inondé les réseaux sociaux.

Le journaliste David Dufresne a entamé le 4 décembre dernier un décompte pour recenser les personnes blessées par les forces de l’ordre lors des manifestations, qui atteint aujourd’hui près de 400 signalements. Mais malgré tous ses tweets interpellant le ministère de l’Intérieur avec (…)

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Source : News Yahoo

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