La bombe à retardement des repos et permissions dans la gendarmerie mobile

repos-permissions-gendarmes-mobilesPhoto d’illustration (Crédit photo:GT/L’Essor).

On savait la gendarmerie mobile en surchauffe avec la crise des Gilets jaunes. Les chiffres des repos et permissions le prouvent. Dévoilés ce jeudi 16 mai par le général de corps d’armée Michel Labbé, ils montrent l’ampleur du phénomène.

Selon le chef de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN), les gendarmes mobiles ont accumulé en moyenne près de 5,86 jours de repos non pris et 37,74 jours de permission. “Nous vivons à crédit“, résume l’officier général devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les moyens des forces de sécurité.

Lire aussi sur L’Essor: La direction générale réfléchit à une augmentation des effectifs de la gendarmerie mobile

Dette en augmentation

Contrairement aux CRS, leurs homologues de la Police, les gendarmes mobiles ne peuvent être payés pour solder ces jours non pris. Une dette qui s’accroît avec….

Lire la suite : L’Essor.org

Collectif Autonome des Policiers Île de France – CAP IDF

Nos collègues #GM de la #Gendarmerie nationale sont épuisés par les semaines de labeur accumulées sans que les repos soient pris régulièrement, et ce dans une totale indifférence de leur direction générale et du ministère de l’Intérieur.
Cela dit, en fonction des événements, les pontes de la gendarmerie n’ont pas attendu le Mouvement des Gilets Jaunes pour bouffer leurs troupes à toutes les sauces ! Ils envisageraient même de renflouer les effectifs pour palier la problématique qui se présente soudainement à eux… ?￰゚ᄂヤ
Il n’en demeure pas moins que nos collègues #gendarmes sont épuisés depuis l’#Acte1 du #17novembre dernier.
Et il en est ainsi pour les forces de la #Policenationale qui n’en peuvent plus d’être aussi malmenées dans leurs servitudes respectives, qu’elles soient issues des #CRS, #BAC, #CSI, #CI,…
L’ensemble des forces mobiles, civiles et militaires, est soumis à rude épreuve, au vu de et au su des autorités administratives et ministérielles.
Nous avions pressenti le topo dès le mois de décembre en annonçant le point de rupture imminent au train où allaient les choses.
Nous y sommes !!
Les forces de l’ordre sont à flux tendu, poussées à l’extrême de leurs capacités d’action. Et ce avec un effectif moindre au vu du nombre croissant et non négligeable d’arrêts de travail consécutifs à blessures et grosse fatigue. Chiffres que l’on maintient cachés au public et aux forces concernées, minimisation d’un phénomène inquiétant…
Cela dit, nous approchons l’impasse que nous, associations et collectifs, redoutions ; cette impasse étroite que les directeurs et autres responsables syndicaux voyaient comme un grand boulevard… Tristement prévisible…

Source : Collectif Autonome des Policiers Île de France – CAP IDF

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *