Jean Polisset retrace la vie de la gendarmerie locale

Sécurité

Jean Polisset
Jean Polisset
 

Jean Polisset, maire de Saint-Juéry de 1978 à 2001 et conseiller général du canton, a toujours gardé une excellente relation avec la population. Il retrace la vie de la gendarmerie qui risque de fermer. «Dans les années 1980, dans le cadre de l’aménagement des territoires, les mesures gouvernementales avaient pour objectif une brigade de gendarmerie par canton, or notre canton en avait deux, une à Villefranche-d’Albi et l’autre à Saint-Juéry. Villefranche étant le chef-lieu du canton, la brigade de notre ville devait disparaître et cela fut fait. Mais compte tenu des bonnes relations que nous entretenions avec le colonel, commandant du groupement du département et de la solidarité de l’armée, mon grand-père avait été gendarme à pied, il fut décidé que le peloton motorisé, fort de 10 éléments remplacerait la brigade de 5 militaires. Par ailleurs, je m’étais engagé en tant que président de l’office départemental HLM à réserver les logements de Pratviel qui jouxtent le local de la gendarmerie afin de loger le surplus de gendarmes. Dans le même temps, la commune de Saint-Juéry passait sous la compétence de la police avec ses 5 policiers dont un inspecteur de police judiciaire. Une ironie du sort : qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Une question qui veut tout dire : Où peut être mieux placée la brigade motorisée si ce n’est à Saint-Juéry ? A proximité de la rocade et de l’autoroute qui permettent des interventions rapides.

Source : La Dépêche du Midi

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